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Dans le Télégramme du 28/11/2022 forum des lecteurs. De tous les bords le projet de #lacantinedumoulinblanc (qui a démontré l’inopérence de la #copbrest) est dénoncé comme une hérésie. Qu’à cela ne tienne, certains s’y accrochent en l’absence d’ailleurs d’autres projets (non sponsorisables par un promoteur immobilier ?)… Vous ajoutez les propos de Guy Jourdren au sujet du logement sur le Pays de Brest, et vous observez les carences en terme de prévisions et d’actions des décideurs locaux (qui a défaut d’avoir pris des cabinets conseils , ont pourtant une agence d’urbanisme à disposition).
National
Coupe du monde
FINALE DU MONDIAL : VIOLENCES D’ÉTAT ET CENSURE SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES
La France est une zone de non droit. Des milices armées interdisent tout rassemblement, même les moments festifs. L’expression critique est censurée. Exemple à nouveau ce dimanche 18 décembre au soir.
Des supporters français et dans une moindre mesure argentins se réunissaient sur les Champs-Élysées à Paris pour la finale du mondial. Peu après le coup de sifflet final et la défaite de la France sur le fil du rasoir, des unités armées de police chargeaient déjà, sans aucune raison, les grappes de personnes. Des forces anti-émeutes hurlantes, menaçantes, donnant des coups de matraque et pourchassant la moindre liesse, le moindre regroupement. Double peine : la défaite sur le terrain et la violence d’État dans la rue.
Une supportrice argentine confie en direct à un journaliste qu’elle est choquée par la police française et l’impossibilité de faire la fête. Il faut dire qu’en Argentine, il est encore autorisé d’exprimer sa joie dans l’espace public et que le président argentin s’est contenté d’assister au match depuis Buenos Aires au lieu d’aller se mettre en scène grossièrement au Qatar. Un supporter interviewé par TF1 place “ni oubli, ni pardon” pour les gilets jaunes victimes de la répression de Macron, mais il est vite interrompu. À l’écran, juste avant, le président caressait la tête de Mbappe et s’invitait dans le vestiaire assommer les joueurs avec un discours de manager enfariné.
Censure et répression partout, le régime ne tient plus que comme cela. Même les moments de joie les plus anodins sont systématiquement gâchés par les autorités. Pourra-t-on continuer longtemps ainsi ? Une telle nocivité des élites, une telle peur de la population, une telle obsessions de tout contrôler donnent un sentiment de fin de régime. Reste à savoir si nous sommes à la veille d’une révolution ou du fascisme.
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: AB7 et CLPress
Lutte des classes
« Le report de la date d’annonce de la réforme est dû à plusieurs facteurs, de timing (avec les fêtes et la Coupe du Monde sur laquelle Macron veut surfer), de négociations avec la droite, mais surtout parce que Borne estime qu’il faut avoir l’air de donner un peu plus aux syndicats pour désamorcer l’unité syndicale face à la réforme. Cela permettrait ainsi au gouvernement de s’appuyer des divisions entre les appareils syndicaux, pour jouer les « réformistes » contre les « contestataires » comme ils le font dans de nombreuses grèves. Mais pour l’instant, il est clair pour tout le monde que les concertations au ministère du Travail ne sont que de l’enfumage. »
« La réforme des retraites prévoira notamment la fin des régimes spéciaux, tels que ceux des travailleurs de la SNCF et de la RATP ou encore les salariés des Industries électriques et gazières. Pour faire accepter cette attaque énorme contre des secteurs stratégiques du mouvement ouvrier, le gouvernement a annoncé d’emblée une clause du grand-père. Avec ce dispositif, la fin des régimes spéciaux ne s’appliquerait qu’aux nouveaux entrant sur le marché du travail, épargnant les travailleurs actuellement en poste. Une façon de tabler sur la division entre les générations pour mieux freiner la contestation et calmer la colère. »
« L’exécutif veut donc ajouter trois critères de risque professionnel (les postures pénibles, le port de charges lourdes et les vibrations mécaniques) au C2P (compte professionnel de prévention) qui permet aujourd’hui aux salariés d’accumuler des points pour partir plus tôt à la retraite selon leur exposition à des critères pénibilités tels que le travail de nuit ou les gestes répétitifs. Sauf que ces trois critères de pénibilité faisaient partie des critères supprimés par… les ordonnances Macron de 2017 ! »
« Les syndicats doivent quitter immédiatement ces tables de négociations. La seule chose à faire face à cette réforme est de se préparer à la mobilisation. Il y a trois ans la grande grève de décembre 2019 contre les retraites avait été préparée plusieurs mois à l’avance, la date du 5 décembre ayant été posée dans le paysage par les travailleurs de la RATP dès le mois de septembre.
En repoussant l’annonce des contours précis de la réforme à après les fêtes, le gouvernement compte éviter la consolidation d’un mouvement de grève et de mobilisation massives. »
« On le sait depuis des décennies : la seule façon de faire reculer un gouvernement aussi déterminé est de construire un mouvement social tout aussi déterminé. Les exemples récents nous aident à élaborer une stratégie, que l’on pourrait résumer ainsi : prendre le meilleur des Gilets jaunes et le meilleur du mouvement contre la première tentative de réforme des retraites en 2019.
- Concrètement, les Gilets jaunes ont mené un mouvement social qui a terrifié la classe dirigeante car il s’en est pris physiquement aux lieux de pouvoir. Mais pas seulement : il s’agissait d’un mouvement organisé par la base, dans des lieux et avec des profils sociaux habituellement peu syndiqués ou encartés. La France des ronds-points peut se réveiller, car c’est elle qui souffrira le plus de la retraite à 65 ans. Mais le mouvement des Gilets jaunes a souffert d’une chose : une fois le pouvoir barricadé physiquement, la répression sanglante déclenchée, il lui était plus difficile de faire trembler la classe dirigeante. Et pour cause : les usines continuent de tourner, les camions de livrer, les trains de circuler… Les tentatives de grève des Gilets jaunes ont échoué car ce mouvement n’était pas structuré sur les lieux de travail.
- Le mouvement de l’hiver 2019, mené par une base syndicale organisée dans les entreprises publiques (EDF, SNCF, RATP…) et certaines grosses entreprises privées, a su lancer cette grève. Elle inquiète le patronat, les puissants, les politiques, tandis que les manifestations massives montraient l’opposition de masse à cette réforme. Il est possible de reprendre ce mouvement là où le Covid l’a arrêté. Mais la diversité sociale des Gilets jaunes doit s’y ajouter : pour qu’elle soit générale, la grève doit s’étendre aux petites entreprises, aux entrepôts, aux hypermarchés, dans ces lieux où le monde syndical est moins présent, mais où la population gilet jaune l’est. Et cela tombe bien : avec l’inflation, ces mouvements de grève ont déjà commencé. Les salariés des hypermarchés Leclerc vont ainsi lancer leur premier appel national à la grève.
Pour structurer ces deux facettes d’un mouvement social victorieux, et qui ne s’arrêterait pas à la fin d’une réforme des retraites mais qui irait plus loin (la démission de Macron et l’instauration d’un régime politique démocratique et égalitaire qui stopperait pour de bon la bourgeoisie, par exemple), il faut réfléchir à un mode d’organisation. Les Gilets jaunes ont été très rétifs à l’organisation nationale, échaudés par le mauvais exemple donné par les partis et les syndicats, dont les bureaucraties et les querelles d’égo dégoûtent tout le monde de l’engagement militant. Mais ce manque d’organisation a empêché le mouvement de réfléchir à ses suites, et il s’est peu à peu étiolé en reproduisant chaque samedi la même manifestation devenue progressivement baroud d’honneur. »
Répression de la bureaucratie syndicale
Politique
LFI
Manque de démocratie interne à LFI
« « Il y a dans le pays une puissante soif de démocratie, et elle existe évidemment aussi dans LFI », ajoute-t-il. « Pour les militants, ne pas voter tout le temps est une chose, ne voter jamais en est une autre. » »
« Les figures de l’insoumission qui ont pris la tête de la révolte interne ne sont pas seules. Elles ont du renfort au sein du groupe parlementaire de LFI, qui a presque quintuplé en 2022. Sous couvert de l’anonymat, une députée confie : « On est plusieurs à porter ce débat sur l’élargissement du mouvement, et non pas son resserrement. On le fait là où c’est possible, c’est-à-dire pour l’instant au groupe parlementaire, car il y a un manque de lieu de décision. Ce ne sont pas que des individus mais des pratiques et des idées qui vont manquer s’il n’y a pas plus de diversité. » »
« En 2019, il avait cosigné un texte avec les responsables du programme à l’époque, Charlotte Girard et Laurent Levard. Ils y regrettaient l’absence de « véritable instance de décision collective ayant une base démocratique », et le fait que « les décisions stratégiques fondamentales sont finalement prises par un petit groupe de personnes, dont on ne connaît même pas précisément la démarcation ». Avant l’Assemblée représentative du 10 décembre, Hendrik Davi avait encore émis cette critique dans un texte qu’il a finalement décidé de rendre public sur son blog de Mediapart. »
« Le Monde souligne ainsi : « une centaine de militants expérimentés ont donc été tirés au sort pour participer à l’assemblée de samedi, un par département. Le choix des émissaires fait jaser en interne : un tel est proche de tel député parmi les plus loyalistes, un autre suppléant d’une députée elle aussi très « lignarde ». » »
« ceux-ci expriment cependant clairement leur volonté de porter une perspective différente de la direction autour de Jean-Luc Mélenchon. Dans ce cadre, l’opposition naissante qui mêle les critiques de secteurs historiquement à l’écart du cercle central de LFI et des proches « purgés » pourrait ouvrir une crise d’une ampleur nouvelle dans le mouvement. Si les références à une « implosion » grossissent le niveau actuel de crise, celle-ci pourrait aller en s’amplifiant et ébranler le leadership mélenchonien, autour duquel s’est structurée l’organisation « gazeuse ». »
« La fragilité actuelle est inscrite dans la structuration historique du mouvement, dont la réorganisation récente constitue in fine une continuation directe. La France Insoumise a en effet toujours cherché à garantir au maximum la mainmise pleine et entière du cercle de dirigeants adoubés par Jean-Luc Mélenchon. Comme le note Manuel Cervera-Marzal dans Le populisme de gauche que nous citerons longuement :
« Pour échapper au contrôle que l’appareil pourrait exercer sur son créateur. Mélenchon a souvent expliqué avoir créé la France insoumise afin de se débarrasser des « baronnies » militantes qui entravaient son action au sein du Parti de gauche. (…) La « charte des groupes d’action de la France insoumise a été conçue à cette fin : les groupes locaux sont sommés de se diviser dès qu’ils atteignent plus de quinze membres ; ils ont l’interdiction de créer des structures intermédiaires permanentes ; ils doivent se soumettre à une procédure de « certification » dont les modalités ne sont pas indiquées, pas plus que l’organe qui délivre ladite certification ; ils disposent d’une aide financière en fonction des initiatives qu’ils mettent en œuvre et à condition d’obtenir l’accord du mouvement, autrement dit ils n’ont aucun fonds propre. (…)
Au niveau national, la direction insoumise entrave la formation de fractions dissidentes. Deux modalités de prise de décision empêchent l’apparition de contestations. La première est le vote en ligne sur un texte unique préétabli par la direction. Le résultat, qui dépasse systématiquement les 80 % d’approbation, traduit un mécanisme à vocation plébiscitaire. (…) La seconde modalité de décision est exposée dans le quatrième des onze principes de la France insoumise : « Les prises de décisions par consentement sont privilégiées afin d’éviter les écueils liés aux clivages et aux mises en minorité » De facto, les insoumis décident beaucoup plus au consensus qu’au vote. Ils justifient ce choix par un souci de « bienveillance » et d’« inclusion ». Mais, dans la pratique, le recours au consensus, ou à son apparence, se révèle surtout un moyen efficace de préserver le pouvoir du leader. » »
« Charlotte Girard :
« Aucune véritable instance de décision collective ayant une base démocratique n’a été mise en place. Ceci ne signifie pas que les membres de la France Insoumise ne soient pas consultés, ne puissent pas donner leur avis (consultations en ligne sur les programmes ou sur les campagnes, conventions) ou ne puissent pas s’impliquer dans le travail national au travers notamment les équipes thématiques. Mais les décisions stratégiques fondamentales sont finalement prises par un petit groupe de personnes, dont on ne connaît même pas précisément la démarcation – prérogatives, champ d’action, identité, statut sans qu’ils aient pour autant reçu de véritable délégation de la part du mouvement pour le faire. » »
« Dans le logiciel mélenchonien, les militants sont des petites mains de l’organisation et sont tenus au secret des débats stratégiques et politiques. A propos de la France Insoumise, Manuel Cervera-Marzal toujours décrivait une « pyramide renversée en équilibre sur sa pointe » dont « les grandes décisions stratégiques procèdent toutes de la volonté du leader ». Celle-ci est aujourd’hui moins stable que jamais. »
« La coordination des espace décide qu’elle va être la nouvelle direction : nouveauté ! »
« D’ailleurs JLM décide de participer désormais à la coordination des espaces. »
« Pour moi, vraiment, peu importe, peu importe si l’entre-soi est préféré à l’ouverture, peu importe si j’ai une réunion en moins à l’agenda : je n’ai pas pour ambition d’accéder à tel ou tel comité. Mais je m’interroge : à quoi va ressembler notre « 6e République » ? Surtout : comment reconquérir la France des bourgs, des Gilets jaunes, des ronds-points, alors que tous les membres de la direction sont élus d’Île-de-France ou des grandes métropoles ? J’aurais aimé davantage de diversité. »
« Au risque du cliché, je dirais que « tout change pour que rien ne change » : le flou structurel aide la direction à avoir les mains libres. »
« Les responsables des commissions sont certes élus par les membres de ces commissions, mais comment ces dernières sont-elles composées ? Et à quel moment la base militante, dans son ensemble, a-t-elle été consultée pour désigner une instance de direction qui concentre le contrôle de l’argent, des investitures et des décisions stratégiques ? »
Le mot de « cooptation », employé par Clémentine Autain pour désigner le processus de sélection de la direction, est le bon. Sur la vingtaine de personnes qui composent la coordination des espaces, on retrouve le premier cercle de jeunes trentenaires dont le capital politique est entièrement redevable à Jean-Luc Mélenchon. Il n’a pas pris de risque. »
« L’efficacité est un registre de justification utilisé depuis le début de LFI. L’action est privilégiée sur la discussion. »
« Je décrivais en effet des militants théoriquement libres de mener toute action qui leur plaisait, mais qui avaient en pratique très peu de moyens pour exercer cette liberté. »
« Prévoir d’acheter des locaux à destination des groupes d’action, en particulier dans les départements dépourvus de députés LFI, c’est nouveau. De même que la possibilité de créer des boucles de coordination aux niveaux municipal et départemental, ce qui permettra de dépasser le tête-à-tête entre la direction nationale et la base militante. Dans le même esprit, il est aussi question de la formation et de l’envoi de « développeurs » pour fonder des groupes d’action dans les zones de faible implantation de LFI.
Il faudra bien sûr voir si ces annonces sont suivies d’effet. Potentiellement, cela représente en tout cas un tournant en termes de structuration locale du mouvement. Et pour le coup, cela va dans le sens des demandes de Clémentine Autain et de François Ruffin, émises au lendemain de la séquence électorale. »
« il faut rappeler que le financement annuel de LFI a été multiplié par deux et demi. Jusque-là, l’argent était concentré au QG national pour organiser de beaux meetings et de grandes marches. Mais avec plus de 8 millions d’euros qui rentrent chaque année, les cadres nationaux peuvent se permettre d’en faire ruisseler vers les groupes d’action au niveau local. »
« la multiplication des instances a pour effet de diluer la responsabilité, car il est difficile de comprendre les attributions de chacune – et pour cause, elles ne sont pas définies avec clarté. In fine, cela protège le fonctionnement affinitaire du petit groupe qui tient la coordination, et qui gère les finances, les campagnes et la stratégie, sans mécanisme de reddition de comptes. »
Très bon résumer de ce week-end riche en changements internes dans les organisations politiques en France. Ici une vidéo sur :
– le manque de démocratie interne à LFI où la direction vient d’être cooptée et non pas élue alors qu’environ une centaine de militants de la base était présente à cette Assemblée représentative du 10 décembre 2022. Soit un tiré au sort par département parmi les animateurs et animatrices des Groupes d’Action, brique de base du « mouvement gazeux », ce qui ne facilite pas l’organisation collective pour démocratiquement faire remonter des choses. Mais de toute façon, il n’est pas venu à l’idée des cadres du mouvement de leur demander leur avis une fois réunis à cette Assemblée… Tout cela signe un rétrécissement bureaucratique autour de proches de Mélenchon plutôt qu’une ouverture à des courants en son sein, notamment autour de Ruffin et Autain.
– la scission du NPA car le parti n’avait pas une base idéologique et stratégique commune suffisamment forte dès sa création, nécessaire pour rester uni. D’où la multiplication des fractions…
– EELV qui ne veut plus être une secte bourgeoise pour bobos mais veut une #écologie populaire pour se massifier, notamment en cessant les divisions internes…
– Ciotti le fascistoïde élu président de #LR et sensé s’autonomiser des macronistes…
« Mais certains militants de base craignent la force de l’inertie : « On est un peu fatigués, tout est encore décidé de manière unilatérale. Les élections sont passées, et on a l’impression de repartir dans une “campagne permanente”, c’est une technique pour nous tenir mobilisés », regrette Hadrien* (un pseudonyme), militant parisien pourtant fidèle à Jean-Luc Mélenchon. »
« Le manque de démocratie interne menace une fois de plus de plonger La France insoumise dans la crise. »
« Si plusieurs jeunes partisans de Jean-Luc Mélenchon comme Bastien Lachaud, Paul Vannier ou Antoine Léaument font partie de cette « coordination », ce n’est pas le cas de figures comme les députés Alexis Corbière, Clémentine Autain, François Ruffin ou encore Eric Coquerel. A l’heure où les autres partis de l’alliance de gauche Nupes sont en congrès et votent, Manuel Bompard dit préférer le « consensus » aux élections pour éviter « l’affrontement entre une majorité et des minorités ». »
« « Alors que le moment appelle pour LFI à la cohésion et l’ouverture, la direction choisit la fermeture et le verrouillage, tacle auprès de l’AFP Clémentine Autain. »
« « Il y a un manque de transparence, de démocratie et un fonctionnement clanique », regrette une sympathisante, membre du Parlement de l’Union populaire pendant la campagne présidentielle. « LFI fonctionne par cercles concentriques, tout se décide dans le noyau », explique un député à Libération. »
« A côté de la direction opérationnelle restreinte va être créé un « conseil politique », lieu de débat sur la stratégie composé d’élus, personnalités et cadres insoumis. Cette instance, sans dirigeant et à la fonction consultative, n’était pas prévue jusqu’à très récemment, témoignent plusieurs députés qui ont appris son existence cette semaine. Qu’ils acceptent d’y siéger n’est pas acquis, prévient un poids lourd du groupe LFI. « Ils ont décidé de nous mettre dehors, du coup, ils créent un machin pour faire diversion. Il se réunira tous les mois, c’est une blague… » »
« Jean-Luc Mélenchon […] va codiriger, avec la députée Clémence Guetté, l’Institut La Boétie, think tank insoumis, et intègre la « coordination » du mouvement. Il veut rester la « clé de voûte » mais être moins directement « acteur », assure un proche du tribun. »
« C’est l’histoire d’un parti accusé de fonctionner en petit comité qui décide, au moment de sa réorganisation, de fonctionner en petit comité. Voilà comment résumeraient ceux qui, à la France insoumise, observent d’un œil sceptique la façon dont Manuel Bompard prend les rênes du mouvement. »
« Particulièrement remontée, Clémentine Autain (souvent perplexe sur le fonctionnement de LFI) ne cache pas son amertume. « J’ai postulé pour être dans le pôle communication, on m’a dit que Sophia Chikirou était déjà dessus. Donc j’ai dit que j’étais disponible pour d’autres tâches et je n’ai aucune nouvelle à ce jour », dénonçait vendredi l’élue de Seine-Saint-Denis auprès de Libération. »
« On a l’impression que, pour certains, on a construit des critères pour les exclure, et, pour d’autres au contraire, on leur a trouvé des tâches », regrette auprès du Monde l’eurodéputée insoumise Leïla Chaibi. »
« Ma défiance porte sur l’outil d’abord. La désorganisation que je ne suis pas seule à déplorer produit une telle perte d’énergie que c’en est désespérant. Or les voies pour y remédier demeurent opaques et difficiles à emprunter. Il n’y a pas de mode d’emploi, ni pour utiliser, ni pour réparer. Il est donc aussi usant de faire que de chercher un moyen de faire. Résultat : tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester. Cette option est obstruée pour le moment, d’autant plus que dernièrement, on a eu parfois du mal à identifier avec quoi être d’accord ou pas. Le reproche d’inefficacité se confond finalement avec celui du manque de démocratie. J’en prends ma part. Juste après les législatives, je n’ai pas réussi à convaincre que le chantier de l’organisation était nécessaire et urgent. »
Ruffin
Le #RassemblementNational, comme les macronistes, ne défend que les intérêts des plus riches !
Roussel
Extrême Gauche
Implosion du NPA
Le point de vue de la fraction du NPA L’Étincelle
L’émission revient notamment sur le congrès fondateur de Révolution Permanente
Extrait du congrès
Médias bourgeois
QUI POSSÈDE QUOI ?
Dernière mise à jour de la carte de Le Monde diplomatique et d’Acrimed sur la concentration capitalistique dans les médias. Pas de gros changements ; sans surprise les milliardaires, les barons voleurs du capitalisme français restent largement à la tête des principaux journaux, chaînes de télévision et stations de radio.