Fréquemment dans l’histoire, les mouvements de masses, plutôt spontanés, en tous les cas échappant à des organisations (syndicales, politiques, associatives etc.) sont « par nature », intrinsèquement foutraques, contradictoires. Ce qui semble le cas ici pour ce #ConvoidelaLibertefrance. Rien de plus normal.
Ils comportent régulièrement des éléments réactionnaires que ne manqueront pas de mettre en avant les médias des milliardaires, comme lors des Gilets Jaunes, afin de discréditer tout mouvement social qui commencerait à gêner les intérêts des puissants : capitalistes, hommes politiques à la tête de l’État qui assurent la bonne marche des affaires et journalistes œuvrant à l’hégémonie culturelle, légitimant l’ordre inégalitaire, le capitalisme écocide. Cette dernière prend de plus en plus des relents réactionnaires voire franchement racistes et islamophobes. Il n’est donc pas étonnant que ces idées nauséabondes traversent la société.
Tout mouvement social dépend de ce que ses participants en font. Alors amenons nos revendications d’émancipation, d’égalité pour ne pas laisser y prospérer l’extrême droite ou autres théories délirantes (sur la pandémie, les vaccins etc.). Car les prix continuent d’augmenter et beaucoup d’entre nous peinent à vivre décemment. Il serait donc dommage et préjudiciable pour les classes populaires, la grande majorité d’entre nous, de nous laisser détourner de revendications économiques touchant notre vie quotidienne pendant que les grandes entreprises s’en foutent plein les poches ! Ce sont donc ces grands groupes que nous devons cibler.
Ainsi, il est tout à fait normal d’aller voir sans à priori tout mouvement social d’envergure sans toutefois nous taire si nous avons des désaccords d’idées, de pratiques et revendications. Alors il est à souhaiter que celui-ci se dirige vers une critique franche du système économique, le capitalisme qui génère de plus en plus de crises (économiques, sociales, écologiques et pandémiques…) et ses institutions politiques qui aident à sa survie, comme l’Union Européenne et ses directives, ses traités (dette, budget).
La liberté ? Oui bien sûr, nous ne voulons pas de passes ! Mais n’oublions pas l’égalité et la fraternité… avec toutes et tous, peu importe l’origine… mais contre la classe dominante qui ruine nos vies. Elle a un nom, elle a un visage, il s’agit de la bourgeoisie.
Appel aux convoyeurs de la liberté. « Parce qu’au fond, ce que nous voulons, c’est tout simplement retrouver des moyens de vivre décemment. Nous savons ce qu’il nous en coûtera. L’heure de la décision a sonné. Donnons-nous la main et entrons dans Paris. » #ConvoidelaLiberte
L’histoire montre que le peuple est du côté des Gilets Jaunes et de tous ceux qui se lèvent pour mieux vivre. De la même manière, l’histoire montre comment la dépréciation de nos vies profite à une minorité de nantis, de courtisans et de politiciens. Parce qu’au fond, ce que nous voulons, c’est tout simplement retrouver des moyens de vivre décemment. Nous savons ce qu’il nous en coûtera. L’heure de la décision a sonné. Donnons-nous la main et entrons dans Paris.
Depuis deux ans, le gouvernement expérimente, applaudi par ses médias de propagande, des nouvelles manières de nous faire taire, de nous obliger à rester spectateurs de leur politique qui nous emmène vers le désastre. L’intensification dramatique de la pauvreté et de la précarité n’est que le revers des records sans précédent du CAC 40, de l’évasion fiscale des plus riches, de la destruction des services publics et de l’hôpital.
Nous ne voulons plus trimer dans des boulots de merde. Nous voulons vivre décemment de notre travail. Nous voulons des augmentations de salaire ! Pour ceux d’entre nous qui sont au chômage, nous ne voulons plus être contrôlés, humiliés et radiés de Pôle emploi sans un radis. Nous ne voulons plus que quelques migrants servent d’alibi raciste à des politiciens véreux pour qu’ils se dédouanent de leur gestion désastreuse de la France.
Nous ne voulons plus montrer un QR code pour aller au bistrot, au sport, au cinéma ou pour prendre le train comme si nous traversions une frontière ! Et nous en avons assez d’être brutalisés par une police chez laquelle prospère la haine du peuple.
Nous voulons que tout le monde puisse prendre soin des personnes vulnérables à la place d’une vaccination obligatoire.
Nous voulons nous battre contre l’empoisonnement des terres, des rivières, de la mer et de l’air que nous respirons. Et nous regardons avec dégout cette scène obscène où s’agitent des politiciens corrompus, escrocs, violeurs, amis des grands patrons français, qui prétendent nous gouverner.
Tous à Paris les 12-13 février, en camion, en voiture, à scooter, à vélo, à pied, en vélo, en scooter ! Le 14 février tous à Bruxelles !
[…] Convoi de la liberté ? Apportons-y l’égalité ! […]
J’aimeJ’aime