Nantes Révoltée
RÉVEILLON : UN JEUNE DE 22 ANS JETÉ EN PRISON POUR UNE FÊTE !
L’information vient de tomber : après deux jours en cellule, un jeune homme de 22 ans arrêté à la fin de la fête du Réveillon en Bretagne est mis en examen ce lundi 4 janvier et placé en détention provisoire. Jeté en taule pour l’exemple, soupçonné d’avoir organisé une simple soirée, alors qu’il n’a même pas «d’antécédents judiciaires». La justice ne s’arrête pas dans son delire répressif, puisque les enquêtes continuent pour « identifier les autres organisateurs ». Le pouvoir en guerre contre la jeunesse.
Le jeune homme écroué est donc poursuivi pour « mise en danger de la vie d’autrui». Si une soirée festive met en danger la vie des gens, alors que dire d’individus qui :
Tirent des grenades et font des étranglements ?
Ont laissé des soignants sans masques en pleine pandémie ?
Ont ouvert le Puy du Fou pour y entasser des milliers de spectateurs ?
Ont incité à se presser dans les magasins pendant les fêtes pour consommer ?
Suppriment des moyens pour l’hopital ?
Envoient des millions d’élèves et de milliers d’enseignants dans les écoles ?
Chargent des centaines de jeunes qui dansent au bord de la Loire ?
Le pouvoir et ses agents mettent en danger nos vies tous les jours et sont impunis.
Nous sommes dans un pays où l’on enferme un jeune pour une soirée, mais où des agents payés par l’Etat, armés et assermentés ne sont jamais condamnés lorsqu’ils tuent et mutilent. Surtout, restez sages.
Cerveaux non disponibles
Il enfonce une porte cochère avec chariot élévateur : 18 mois de prison dont 9 fermes
Il fonce en voiture dans la foule et renverse 3 personnes : 3 mois de prison avec sursis
Le premier est un gilet jaune, le second est un gendarme (hors-service).
Cerveaux non disponibles
10 ANS DE PRISON POUR UNE FÊTE ?
Via Mouvances libres
Lieuron près de Rennes, une peine exemplaire « de 10 ans d’emprisonnement » a été lancée à l’encontre de deux organisateurs présumés placés en garde à vue, annonce le procureur de la République. Sous couvert de la Covid-19, cet ensemble de sanctions est rare et très lourd à l’encontre du mouvement free party.
Le parquet de Rennes a annoncé en cette fin d’après-midi que sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue suite à la free party qui s’est déroulée du jeudi 31 décembre 2020 au samedi 2 janvier 2021 dans la commune de Lieuron (Ille-et-Vilaine). Parmi celles-ci, deux sont présumées être des organisateurs du rassemblement underground ayant réuni près de 2 500 personnes dans deux hangars pour ce réveillon de la Saint Sylvestre placé sous haute surveillance policière.
Alors que l’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Redon et la section de recherches de Rennes, le procureur de la République Philippe Astruc précise dans un communiqué que ces deux suspects risquent « une peine encourue pour ces faits est de 10 ans d’emprisonnement », relate France Bleu. À savoir pour :
organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical
occupation illicite du terrain d’autrui
mise en danger de la vie d’autrui
violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique
dégradation de biens d’utilité publique
dégradation du bien d’autrui en réunion
travail dissimulé
tenue illicite de débit de boisson
infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l’usage
Le parquet de Rennes a eu la main lourde afin de montrer l’exemple – sous motif de pandémie de la Covid-19 – pour cet ensemble de chefs d’accusation rarement vu à l’encontre d’organisateurs de free party. Toujours selon France Bleu et d’autres médias, durant la première nuit de la manifestation une voiture de gendarmerie s’est retrouvée incendiée et trois gendarmes légèrement blessés suite à des lancers de projectiles, alors que des échauffourées avaient débuté entre les participants et les forces de l’ordre présentes en nombre sur place. Un ensemble de 1 600 verbalisations a été adressé (x 135euro = 216 000 euros) à l’encontre du public. Il s’agit de « 1 225
infractions » liées au Covid « + 420 infractions diverses, dont 225 en lien avec les stupéfiants »,
détaille le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur un post Twitter.
Si une majeure partie des organisateurs ont réussi à quitter le site avec leur matériel de sonorisation, une petite quantité de matos a tout de même été saisie lors de l’intervention des gendarmes en fin de matinée pour faire évacuer les lieux. À noter que l’association de prévention Techno+ était sur place afin de sensibiliser les participants sur les gestes barrières, en proposant des masques et du gel hydroalcoolique à leur stand de réduction des risques.
Le droit à la fête libre n’est pas un crime.
Mouvances libres
Nantes Révoltée
MENSONGE DU RÉVEILLON
Hier, Macron a cité plusieurs personnes pour se faire passer pour proche des citoyens, dont Jean-Luc, chauffeur-éboueur en Guyane. Celui-ci n’a pas tardé à lui répondre… Et a le remettre bien tranquillement à sa place :
« Les primes de 1000 euros que vous avez mis en ligne et qu’on devait toucher, je n’ai jamais touché ça. J’ai toujours assuré le service minimum. J’estime que mon équipe et moi, on devrait avoir ces primes là. Je ne pense pas que ce soit une montagne pour vous ! »
—
https://la1ere.francetvinfo.fr/jean-luc-l-eboueur…?
Via Cerveaux non disponibles
Cerveaux non disponibles
FRANCE. PAYS DES DOIGTS DE L’HOMME
Grande-Synthe, France, 29 décembre 2020.
Nous sommes entre Noël et la nouvelle année. Il fait trois degrés dehors, il pleut, le sol est sous l’eau, spongieux. Il est 8H30 quand des dizaines de policiers arrivent dans ce bois où dorment sous des tentes une centaine d’exilés. Parmi eux, quelques enfants les pieds trempés. Et la police n’est pas seule, elle est accompagnée d’une équipe de nettoyage. Cagoule deux trous sur la tête et couteaux à la main, leur mission est de lacérer à grands coups de lames les tentes des réfugiés. Les policiers, juste avant, les font sortir de ces abris de fortune. Si certains seront relogés pour quelques nuits, la majorité reste chassée, poussée à aller un peu plus loin.
Sans tentes. Sans duvets. Sans couettes.
Témoignage et photos de Louis Witter
Un Lallement à Paris
Restriction de nos libertés
L’article date mais est toujours d’actualité et ça n’est pas prêt de s’arrêter :
Chiens de garde de la bourgeoisie :
Bolloré le censeur qui roule pour Le Pen
Bolloré ce n’est pas qu’une chaîne raciste et réactionnaire comme C NEWS mais aussi des saloperies en Afrique :
Économie
-
Les autorités européennes appellent les banques à se préparer au pire – LES ÉCHOS
-
La remise à zéro du capitalisme mondial : changement d’époque ? – LA SOCIALE