Nous relayons et approuvons ce texte publié sur certains des réseaux sociaux de l’AG des luttes de Brest :


Aux cent jours d’apaisement appelés par Macron, préférons cent jours de lutte.
Il voudrait trop vite tourner la page d’un mouvement particulièrement remuant au vu des dernières années, alors que les blocages, grèves, sabotages et manifs sauvages continuent à différents endroits en France.
Et plus que ça, il entend appuyer sur l’accélérateur de l’offensive capitaliste dont il n’est que le pantin. À peine après avoir promulgué la contre-réforme des retraites, il nous annonce d’autres saloperies à venir :




Déjà, il va falloir qu’il entende que nous somme déterminé·e·s à ne pas lâcher la lutte contre la réforme des retraites.
Mais nous ne voulons pas non plus nous limiter à cela. Dès maintenant il faut construire des solidarités immédiates pour faire face à ce qui va nous tomber sur la gueule.
Dans un contexte de crise économique et climatique, il nous semble que c’est par une extension des luttes que nous pourrons dépasser la simple opposition à une réforme pour arracher des concessions aux patrons et à l’État (on pourrait commencer par exemple par une augmentation des revenus dans le contexte inflationniste), et voire mieux encore…
Il nous parait ici difficile de faire une liste précise de nos revendications, mais il nous semble important de nous réunir pour discuter de ce que nous pourrions exiger dans un contexte d’envolée des prix, de pénurie d’eau ou de reprise des expulsions locatives…
Nous rejoignons également l’appel des camarades du S. (sorti du coma mais dont le pronostic vital est toujours engagé) à faire de la semaine du 1er mai une semaine intensive d’actions contre l’État et le capital.
AINSI, SUR BREST, NOUS VOUS PROPOSONS EN CETTE PREMIÈRE SEMAINE DE MAI UNE SÉRIE D’ACTIONS D’ENVAHISSEMENT SUR DIFFÉRENTS THÈMES. REJOIGNEZ-NOUS !





On reste solide de Brest à Sainte Soline.
« La revanche, c’est la révolution »
Louise Michel
AG des Luttes de Brest