Local
La presse locale rend compte ici de la #déambulation de #mobilisation contre la réforme des #retraites qui avait lieu à notre appel ce samedi #4fevrier à #brest
Un bon accueil une nouvelle fois, beaucoup de tracts distribués, n’hésitez pas à rejoindre nos prochains RDV !
Voir aussi, en vidéo : https://www.ouest-france.fr/…/video-deambulation-contre…
Merci pour ces belles photos de la #déambulation de #mobilisation contre la réforme des #retraites qui avait lieu à notre appel ce samedi #4fevrier à #brest !
Déambulation et tractage
Ce samedi 4 février à Brest
« ils sensibilisent les usagers de la route et manifestent leur soutien à leur collègue Dominique Tanguy, convoqué au tribunal judiciaire de Brest, dans l’après-midi »
« Le garagiste plouzanéen comparaîtra pour avoir refusé la réquisition, par le préfet, de ses remorques de poids lourds qui devaient servir à enlever, en mars 2022, des véhicules d’entreprises des BTP qui bloquaient l’accès au dépôt pétrolier de Brest. Ces derniers exprimaient alors leur colère face à la flambée du coût de leurs carburants. »
Quelques infos de la #mobilisation en #bretagne :
Action de blocage des TPE du transport
« Une manifestation des chauffeurs routiers, contre « la concurrence déloyale » et l’envolée des coûts du transport, est partie de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), à 6 h 15, direction le péage de La Gravelle en Mayenne. Une file de poids lourds a circulé à faible allure, à coups de klaxon »
« Plusieurs actions de ce type sont menées ce jeudi en France (près de Marseille, Lyon notamment), à l’initiative du Groupement France TPE transports, qui regroupe les petits transporteurs de moins de 20 salariés. Ils se disent « écrasés par la concurrence déloyale de gros acteurs du transport » et veulent faire entendre leur voix « dans un contexte de plus en plus concurrentiel, face à la hausse des prix ».
Parmi leurs revendications, affichées sur le devant des camions : « un gasoil détaxé et remisé, l’instauration d’une réglementation tarifaire, le refus de la hausse des tarifs d’autoroute et la mise en place d’un permis professionnel ».»
France TPE « Ce mouvement, né en 2019, ne se reconnaît pas dans les grosses organisations syndicales de transporteurs comme la FNTR.
Défenseur des petites sociétés de transport, il ne comptait que 82 adhérents en décembre dernier. « Nous sommes aujourd’hui 200, soit 1 000 camions et nous avons une centaine de demandes d’adhésion en cours. Ceux qui sont censés nous défendre ne l’on pas fait, voire nous empêchent, alors on prend les choses en main. » De manière spontanée, des chauffeurs se sont joints au blocage de La Gravelle ce jeudi. »
National
Lutte des classes
Ça bouge dans les facs ! Mais pourquoi à #brest ça reste aussi frileux ?
La mobilisation des etudiant.es de l’université de Rennes 2 commence à avoir de la gueule. Non?
Une AG de 400 étudiant.es, salarie.és et professeurs a également lieu ce lundi à Tolbiac.

COMMUNIQUÉ UNITAIRE DES FÉDÉRATIONS NATIONALES CGT DES MINES ET DE L’ÉNERGIE (FNME), DES INDUSTRIES CHIMIQUE (FNIC), DES PORTS ET DOCKS ET DES CHEMINOTS POUR APPELER À 48 HEURES DE GRÈVE LES 7 ET 8 FÉVRIER
Pour aller vers la reconductible ? Rien n’est si simple. Pour cela il faudra des Assemblées Générales mobilisant sur les lieux de travail (et d’études) en élargissant les revendications (salaires) afin de massifier le mouvement. Les caisses de grève sont également centrales pour pouvoir se projeter dans des grèves qui durent…
POUR ALLER VERS LA GRÈVE RECONDUCTIBLE…
« Alors que 60 % de la population se déclaraient cette semaine favorable à un blocage du pays, la volonté des fédérations nationales de coordonner les secteurs prêts à durcir le mouvement dessine un plan alternatif aux journées de grèves carrées portées par l’intersyndicale, et pourrait permettre de poser les bases d’un mouvement reconductible.
Une perspective, qui pour pouvoir s’incarner dans la réalité, va devoir s’articuler avec la construction d’Assemblées Générales pour que l’ensemble des grévistes se saisissent du mouvement et en deviennent eux-mêmes les constructeurs, afin de convaincre l’ensemble des secteurs mobilisés le 19 et le 31 de la perspective d’un mouvement reconductible. »
Si vous aviez encore des collègues à convaincre aujourd’hui, voici quelques faits pour dégommer la triste propagande ministérielle :
CAISSES DE GRÈVE
Les caisses de grève, c’est possible, ça peut même très bien fonctionner. Elles ont servi à soutenir les grévistes pendant toute l’histoire du mouvement ouvrier… Et encore aujourd’hui, elles ne perdent rien de leur actualité ! Finançons-les pour soutenir l’effort de grève sans pour autant tomber dans la grève dite « par procuration ».
Écoutez cet excellent podcast pour mieux comprendre leur fonctionnement :
« même si c’est loin d’être une déferlante, la jeunesse a participé aux mobilisations du jour. Le syndicat L’Alternative affirme que 150 000 jeunes étaient présents dans la rue cette fois-ci : au moins deux fois plus que le 19 janvier »
« malgré un succès majeur dans la rue, les taux de grève dans les secteurs traditionnels et le niveau de fréquentation des assemblées générales ne traduisent pas une poussée de la grève. »
« de nombreuses grèves ont lieu dans des secteurs faiblement syndiqués, dans lesquels il n’est donc pas possible d’obtenir de remontées chiffrées du nombre de grévistes. En somme, une sorte de grève invisible du privé »
« 5 000 grévistes chez Airbus, plus de 90% de grévistes dans les ports et 100% des dockers, du Havre à Ajaccio, de Brest à Bayonne, de Cherbourg à Marseille »
Analyse
Pour l’hôpital public !
De la farine pour les hypocrites !
Alors que Jean-Luc Warsmann a largement participé à la mise à mort de la maternité de Sedan en votant en tant que député UDI la fusion des hôpitaux locaux et les restrictions budgétaires, il a l’outrecuidance de manifester ce samedi 4 février contre la fermeture de la maternité aux côtés de celles et ceux qu’il a choisi de priver de ce service public.
Un homme en colère a dénoncé ce double jeu en enfarinant l’élu, ce qui lui a valu de finir en garde à vue.
« Il le mérite, ça fait 40 ans que c’est un imposteur. La mort des services publics, c’est lui, il trompe le peuple. » a-t-il déclaré.
Un peu de farine c’est pourtant peu cher payé pour ce fossoyeur qui essaie de nous rouler dedans. Soutien et merci pour ce juste retour de bâton.
Écologie
Et pendant ce temps, d’autres sujets clés sont à combattre, avec notamment cette idée de ZFE qui est une mesure complètement anti écologique et excluante socialement. Pour en savoir plus, suivre également l’interview de Philippe Bihouix et Nicolas Meilhan qui en parle bien (https://www.thinkerview.com/nicolas-meilhan-et-philippe…/)
International
Écologie
Mais bien sûr, la lutte pour la bonne santé de notre environnement est leur objectif premier, bous disent-ils…
Sabordage du SAO PAULO: la pollution a de l’avenir
Ils l’ont fait au crépuscule, à 349,5 km des côtes brésiliennes, à la limite de la Zone Economique Exclusive, “afin d’éviter tout dommage logistique, opérationnel, environnemental et économique à l’Etat brésilien”. Dans son communiqué, la Marine brésilienne rend hommage au porte-avions et à ses équipages “dignes serviteurs de la Marine nationale française et de la Marine brésilienne”. La licence d’exportation de l’ex-FOCH en 2000 précisait que les conditions du démantèlement du porte-avions SAO PAULO devaient être autorisées préalablement par les autorités françaises. D’une certaine manière, la France est complice de cette catastrophe décidée et assumée par le Brésil.
Le crime du Brésil est presque parfait. L’alibi de la voie d’eau qui aurait pu mener au naufrage du SAO PAULO est invérifiable et en tout état de cause, des réparations auraient pu être effectuées dans le port de Suape, Etat du Pernambouc.
Dans le “A la Casse” n°64 publié en novembre 2021, Robin des Bois anticipait “un risque diffus de voir l’ex-porte-avions torpillé dans l’Atlantique et polluer durablement l’environnement marin”.
La catastrophe environnementale va se dérouler en deux temps:
– Le temps immédiat de la mortalité d’une communauté des abysses composée de mollusques, de crustacés, de poissons, de concombres de mer et d’une flore adaptés aux conditions extrêmes qui règnent par 5000 m de profondeur.
– Le temps long, très long, de la décomposition et de la dispersion des substances toxiques. L’ex-FOCH alias SAO PAULO va répandre un panache contaminant dans l’Océan Atlantique. Les écailles de peinture au plomb, à l’arsenic, à l’étain, les flocons d’amiante, les particules d’hydrocarbures, les PCB et le mercure vont contaminer les planctons, les poissons et les baleines. Le sabordage a eu lieu dans le périmètre du sanctuaire baleinier de l’Atlantique sud proposé par le Brésil depuis 22 ans au sein de la Commission Baleinière Internationale pour “atténuer les menaces identifiées pour les populations de baleines et pour identifier et quantifier d’autres menaces potentielles”.
Sous l’effet des courants ascendants, les résidus du SAO PAULO vont contribuer à l’insalubrité du milieu marin jusqu’à l’arc Caraïbes. Les épaves des bateaux de guerre et civils qui sont au fond des océans depuis les deux dernières Guerres Mondiales continuent à répandre des poisons au fond de l’océan, dans la colonne d’eau et à contaminer les ressources marines. Robin des Bois en appelle à une coopération internationale entre les pays d’Amérique latine et européens pour la réalisation d’un suivi environnemental de la lente décomposition de cette méga décharge sous-marine.
+ avec liens vers les précédents communiqués sur https://robindesbois.org/sabordage-du-sao-paulo-la…/