Local
Retour en #vidéo sur la déambulation festive/ #tractage contre la réforme des #retraites du samedi #28janvier à #brest.
Bon accueil, notamment dans la galerie marchande du Géant où l’on a pu tracter et annoncer au mégaphone la #manifestation du #31Janvier (RDV à Brest à 10h30 pl. Liberté à l’appel de l’intersyndicale, puis AG à la suite Fac Segalen à l’appel de l’AG des luttes de Brest).
Nous sommes ensuite remontés place de Strasbourg puis avons descendu la rue Jean Jaurès pour finir place de la Liberté.
Notre action de #tractage et de mobilisation contre la réforme des #retraites de ce samedi #28janvier à #brest relayée ici par la presse locale. Bon accueil de la population, notamment de travailleuses et travailleurs de la galerie du centre commercial Géant dans laquelle nous avons déambulé pour tracter et appeler à la manif du 31/01.
On se retrouve donc MARDI #31Janvier À 10H30 PLACE DE LA LIBERTÉ À BREST POUR LA MANIFESTATION À L’APPEL DE L’INTERSYNDICALE. NOUS APPELONS À UNE AG DIRECTEMENT APRÈS LA MANIF FAC SEGALEN, ouverte à tout le monde : personnes en emploi ou non, syndiquées ou non, étudiants, lycéens etc.
La lutte continue !
MARCHE AUX FLAMBEAUX AUJOURD’HUI JEUDI 26 JANVIER : RDV À 18H PLACE DE LA LIBERTÉ À #BREST POUR ENSUITE SE RENDRE À LA PERMANENCE DU DÉPUTÉ LARSONNEUR.
Il n’y a bien sûr rien à négocier : il nous faut viser à étendre la grève et à continuer à mobiliser pour la manifestation du #31Janvier et ainsi assurer un véritable rapport de force. Des journées d’action, de manifs et des grèves de 24h isolées ne suffiront pas. C’est l’ensemble de l’économie qu’il nous faut bloquer durablement et pas seulement ses secteurs stratégiques. Il faut éviter une grève par procuration. Nous devons tous nous y mettre, travailleurs, chômeurs, jeunes, étudiants et lycéens. Et bien sûr #GiletsJaunes !
L’UNIVERSITÉ RENNES 2, UN BASTION DU MOUVEMENT ÉTUDIANT SE MET EN BRANLE !…
« Si la question de la réforme des retraites était au cœur de l’Assemblée générale, les discussions ont néanmoins fait émerger d’autres revendications portant notamment contre la réforme anti-squat ou encore l’approfondissement de la sélection à l’entrée du master. Enfin, de nombreuses interventions ont insisté sur l’impact plus important de la réforme des retraites sur les travailleur.euse.s racisées, les femmes ou les LGBTI.
A la fin, des revendications et des actions ont été votées. Ainsi, l’assemblée générale a voté la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites, une adresse au personnel de Rennes 2 à rejoindre la mobilisation ou encore la dispense d’assiduité pour que les étudiants puissent assister aux AG. Les débrayages des cours le matin du 31 janvier avant de rejoindre la manifestation, ainsi que plusieurs blocages comme celui du dépôt pétrolier de Vern sur Seiche le 26 janvier ont également été voté. »
National
Lutte des classes
Le bilan de la journée du 26/01
« Dans la continuité des semaines précédentes, l’intersyndicale continue en effet de parier sur une stratégie de pression, au risque de voir se dissiper la colère qui s’exprime contre le gouvernement et sa réforme. »
« Si celui-ci [Martinez] peut parler de « grève reconductible » dans les médias, il est en effet loin de chercher à la construire. Ainsi, aucune initiative confédérale dans la CGT n’a été mise en place pour coordonner les différents secteurs dans cette perspective, et le plan de bataille des raffineurs n’a été rejoint que par une fédération, celle de l’énergie. Autant de signes que la direction confédérale de la CGT est in fine alignée sur Laurent Berger, quand bien même elle cherche à se couvrir par rapport aux secteurs oppositionnels en son sein. »
« le fait que des syndicats de secteurs aussi centraux que la pétrochimie, l’énergie, les cheminots ou l’éducation posent la question de la grève reconductible est un point d’appui central, sur lequel l’ensemble des travailleurs devraient s’appuyer »
« Le 31 janvier devrait ainsi être l’occasion d’organiser des AGs partout où c’est possible, pour ancrer le mouvement à la base et renforcer l’auto-activité des grévistes, syndiqués et non-syndiqués. »
« Enfin, les assemblées générales et Interpros pourraient être le lieu d’élaboration d’un cahier de revendications qui aille plus loin que le simple retrait de la réforme, exprimant ainsi le contenu de la colère à la base qui dépasse largement la question des retraites, en soulevant par exemple la nécessité de lier le combat actuel à celui pour les salaires. »
« les raffineurs de la CGT ont proposé un calendrier visant à aller crescendo vers un mouvement reconductible. Après 72h de grève à partir du 6 février, ils proposeront ainsi « la grève reconductible avec si nécessaire l’arrêt des installations » aux travailleurs de leur secteur. Cette stratégie est déjà rejointe par la CGT Energie et discutée dans de nombreux secteurs, elle peut être un véritable point d’appui pour construire une large grève reconductible, en cherchant à concentrer les efforts pour taper tous en même temps. »
« Pour s’organiser dans cette perspective et construire la grève reconductible par en bas, il est fondamental de construire, partout où c’est possible, des assemblées générales sur les lieux de travail et d’études, mais aussi des assemblées générales interprofessionnelles regroupant travailleurs de différents secteurs et jeunes qui se chargent d’étendre la mobilisation aux secteurs les moins mobilisés, d’organiser la solidarité à l’égard des plus précaires, de faire vivre la mobilisation partout en dehors des grandes journées de manifestation et de coordonner l’action des grévistes.
C’est ainsi que nous pourrons briser les obstacles et préparer un 31 janvier encore plus fort que le 19, qui marque le début d’une dynamique de grève reconductible généralisée, pour faire retirer la réforme et imposer une défaite majeure à Macron et son monde. » »
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« Chômage, précarité, retraites privatisées, désastre écologique, le capitalisme fait peser sur vos vies de nombreux dangers. Pour prévenir ces risques, la meilleure assurance, c’est la lutte sociale. »
MANIF, assureur militant
en vrac
communiqué des organisations lycéennes
ÇA BOUGE DANS LES FACS !
« Si de premiers symptômes prometteurs émergent, dans de nombreuses AGs, le constat est le même : le 31 janvier doit servir de point d’appui pour massifier la mobilisation des étudiant.es et des personnels, qui n’en est qu’à ses premiers pas. Dans ce sens, les motions impulsées par Le Poing Levé et adoptées dans les conseils d’administration de Paris 1, Paris 8, Paul Valéry à Montpellier ou encore à l’université du Mirail, qui obligent les directions à se positionner contre la réforme des retraites, sont des points d’appuis pour élargir la mobilisation. Celles-ci s’engagent – à différents niveaux – à ne pas sanctionner les étudiants et personnels mobilisés. »
« une délégation étudiante de l’AG bordelaise, qui regroupe déjà trois établissements, est allée soutenir les électriciens en grève le jeudi 26 »
« Le projet est très clair, il s’agit de nous faire travailler toutes et tous plus longtemps, et de perdre notre vie à la gagner. Plus largement, cette attaque vient s’ajouter à d’autres, telles que la loi LOPMI, la loi immigration, la loi anti-squat, la plateforme « trouve ton master », Parcoursup, etc. Alors que dans plusieurs facs des centaines d’étudiant.e.s se sont réuni.e.s en Assemblée Générale, il faut que l’entièreté de la jeunesse, étudiante et lycéenne, rentre dans la bataille pour exiger Le retrait total de la réforme des retraites.
Historiquement, le mouvement étudiant a joué à de nombreuses reprises un rôle crucial pour amplifier et radicaliser la lutte contre différentes attaques. C’est pourquoi nous affirmons que le mouvement étudiant et lycéen doit se battre aux côtés des travailleurs.euses également.
Le soutien aux lycéen.ne.s, étudiant.e.s de l’EHESS réprimé.e.s par la police. Nous nous opposons plus largement à toutes mesures répressives contre le mouvement. »
LES ÉTUDIANTS ET LYCÉENS DOVENT ENTRER EN LUTTE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES ET SON MONDE (CAPITALISTE)… EN MASSE !
Souhaitons que les AG qui un peu partout se multiplient dans les facs et lycées attirent leur monde, prolifèrent et gagnent en affluence et donc en puissance !
Cette jeunesse mobilisée alliée aux travailleurs, à la classe ouvrière, ça peut faire très mal au gouvernement et aux patrons, au capital qu’il sert sans aucune retenue.
« Ce climat général, hostile à toute mobilisation étudiante, est loin d’être propre au campus d’Aubervilliers. A l’université de Strasbourg, la semaine dernière, les étudiants ont été délogés de leur université par les CRS lors d’une AG. Celle-ci faisait suite à la journée de mobilisation massive contre la réforme des retraites. Avec une vingtaine d’étudiants interpellés, cette fois-ci, un cap vient d’être franchi dans la répression des mouvements étudiants. »