Nous relayons ces informations de RDV dont nous ne sommes pas à l’initiative mais que nous soutenons.
«DETROITERS »
Vendredi 14/10/2022 à 20H
Rencontre avec Andreï SCHTAKLEFF, réalisateur.
Ciné/débat organisé et animé en collaboration avec Termaji et ZOOM Bretagne.
Rencontre avec Andreï SCHTAKLEFF, réalisateur.
Ciné/débat organisé et animé en collaboration avec Termaji et ZOOM Bretagne.
« DETROITERS » (VOST Anglais) 04/05/2022 – documentaire 1h26
Film de Andreï Schtakleff
Film de Andreï Schtakleff
SYNOPSIS : Détroit. USA. Que reste-il quand la capitale mythique de l’automobile se meurt ? Un champ de ruines, de vieux souvenirs de lutte, de la neige et la Motown. Et un feu qui couve encore, fragile, car certains ne sont pas partis et tentent de comprendre comme de reconstruire.
Commentaire : Une ville en ruines : Particulièrement touchée par la crise des subprimes en 2008, Détroit est devenue tristement symbolique en étant la plus grande ville américaine déclarée en faillite le 18 juillet 2013. Dès lors, de nombreuses photographies et divers ouvrages ont été publiés sur la ville, dans une démarche esthétisante qu’Andreï Schtakleff a toujours trouvé complaisante et indécente : « D’ailleurs, on ne voyait jamais les habitants de Détroit dans ces œuvres : ils étaient « effacés » des photographies, et particulièrement les afro-américains… avec, parfois, ce drôle de sous-entendu : « voilà ce qu’ils font quand on leur laisse une ville à gérer ». […] J’ai toujours eu envie de partir à Détroit, parce qu’y partir, c’était vouloir remettre cette histoire dans l’image. »
La fin d’une trilogie : Après ses films L’Exil et Le Royaume et La Montagne magique, Andreï Schtakleff considère Detroiters comme une conclusion à une trilogie documentaire sur la post-industrialisation. « J’ai toujours eu l’idée que les ruines de Détroit n’étaient pas le signe d’un monde ancien disparu mais étaient constitutifs d’un capitalisme en train de se disloquer : fragmentation de la ville, des usines, des quartiers, des maisons… afin d’isoler au maximum les habitants. C’est ainsi que la forme de Detroiters s’est dessinée : les ruines de Détroit disent notre état contemporain. »