Édito
LA GUERRE AUX PAUVRES
Hier, dans le tramway, avait lieu une importante opération de contrôle menée de manière conjointe par la police et le personnel de Bibus. Le but en était le contrôle des titres de transport.
Il est avancé que le taux de « fraude dans le tramway est de 11%, 15% dans le bus ».
En somme, à Brest hier, dans une ville se disant socialiste, la police (service public) a mené une opération de verbalisation conjointement avec Bibus (gérée par la RATP, entreprise privée à délégation de service public) pour sanctionner les personnes ne payant pas leur titre de transport, alias les fraudeurs … A quand le transport public gratuit ???
La politique de la métropole brestoise en matière de transports publics est rétrograde ! Après les changements de 2021 dans les lignes, desservant notamment moins bien certains quartiers populaires, après l’augmentation du titre de transport à l’unité de 10 centimes ce mois-ci (passant de 1,60 à 1,70 euros) qui plus est dans un contexte d’inflation majeure touchant surtout les ménages les plus précaires, ceux là même qui utilisent le plus les transports en commun, voilà que l’on apprend avec cet article que des opérations de verbalisation comme celles-ci vont se multiplier à Brest.
Pourtant, 38 villes françaises sont déjà passées à la gratuité des transports en public sans conditions, dont Morlaix dernièrement. Et ça marche ! Il est grand temps que les élus se bougent sur ce dossier ! Et arrêtent de faire la guerre aux pauvres en se revendiquant socialistes !


Sur le sujet, lire aussi
À Brest , on préfère demander des renforts à la police pour faire la chasse aux pauvres dans les transports en commun 😡.
On préfère financer un stade de foot privé au lieu d’aider les personnes les plus démunis et précaires.
Une mairie socialo-écolo 😂😂😂😂
Local
« Tout en haut de la liste des revendications figure la hausse générale des salaires, appliqué de l’administration jusqu’aux soignants »






National
Lutte des classes
« les salariés réclament en depuis des mois des augmentations de salaires, refusées par l’entreprise qui a vu ses bénéfices exploser au premier semestre avec un record à 10,6 milliards d’euros de résultat net »
« les grévistes réclament la fin du gel des embauches et plus d’investissements sur les différents sites qui se dégradent de plus en plus »
« La grève reconductible, c’est la seule modalité qui puisse nous faire gagner, si on part sur des journées d’actions isolée, on a déjà vu en 2016, ça ne fait que fatiguer l’ensemble de la classe ouvrière et cela ne nous fera pas gagner »
« « on a la volonté d’y arriver et que cela déborde de notre secteur et élargir le rapport de force le plus largement possible. »
Alors que la CGT et Solidaires ont annoncé la date de mobilisation du 29 septembre il y a déjà plusieurs mois, aucune date ultérieure n’a été annoncée par les confédérations, et encore moins la possibilité de mettre en place des grèves reconductibles et des caisses de grève pour les soutenir. Chez Total, de l’aveu des deux syndicalistes, plusieurs raffineries semblent déjà se préparer à la reconduction du mouvement après le 29 septembre »
« « l’ensemble des travailleurs le savent, ce qui nous manque aujourd’hui ce sont des organisations syndicales qui préparent un vrai plan de bataille, qui font marcher les caisses de grève, qui font en sorte que les travailleurs puissent tenir dans la durée pour arracher des augmentations de salaire pour tous » défend Adrien Cornet »
« on n’a jamais vu autant de grèves qu’en 2022, de mouvements sociaux et notamment dans des secteurs où la grève pouvait être absente, comme à Carrefour ou Décathlon, donc on essaye d’ajuster notre mouvement parce qu’on a conscience qu’il faut qu’on tape tous sur le même clou au même moment »
Politique
Analyse
« il faut reprendre langue avec le monde populaire des zones périurbaines, mais pas au prix d’un discours de droite. Et qu’il faut parler davantage du travail, mais pas avec de vieux discours, ni dans l’espoir de contourner le racisme de l’extrême droite. »
« il y a également une facette de notre projet à mettre en avant : le choix d’un développement territorial qui permette à toutes et tous de bénéficier de ce que la ville apporte comme services, comme accès à la modernité, comme espaces de rencontres et de liberté. »
« La mutation écologique indispensable est l’occasion de créer des emplois utiles qui vont redynamiser des territoires aujourd’hui oubliés, malmenés. »
« La haine des « assistés » et des « étrangers » sont deux ressorts majeurs d’une extrême droite qui fait pousser ses idées avec l’engrais du ressentiment. Donner de l’eau à ce moulin m’apparaît comme une faute morale et politique. »
« Ce que nous voulons, c’est que les gens puissent vivre dignement de leur travail, et donc prendre sur les revenus du capital pour augmenter les salaires et combattre toutes les formes de précarisation du travail. Ce que nous voulons, c’est partager le temps de travail, parce que le temps libéré est facteur d’émancipation et que la productivité au travail augmentant, nous pouvons le partager afin que tout le monde contribue à l’édification commune. Ce que nous voulons, ce sont des droits sociaux qui garantissent une sécurité tout au long de la vie. »
« C’est à nous de rappeler sans cesse que les vrais assistés sont ceux qui engrangent des dividendes sans rien produire par eux-mêmes, ce sont les hyper-riches assistés par leur personnel de maison comme par les aides de l’État. »
« Nous avons réussi à charrier un imaginaire qui permet aux populations de banlieues populaires et de centre-ville de s’y retrouver. Nous devons bouger notre récit pour qu’il embarque de nouveaux pans de la société, et notamment un public de zones périurbaines, mais aussi pour qu’il parle davantage aux plus de 60 ans. »
Voir aussi :
Point de vue
Pour prolonger le débat sur le travail, la vision de Ruffin etc.
Pour se remémorer la vision de Ruffin sur le sujet
Intéressante analyse, notamment sur LFI/UP
International
Fachos
Social
« En s’attaquant à la racine du sans-abrisme, l’État réduit du même coup les dépenses médicosociales, psychiatriques, d’hébergement, de sécurité et de surveillance qui résultent de la présence permanente d’êtres humains dans la rue. »
Analyse
« Les implications stratégiques de la guerre ukrainienne indiquent qu’une période historique marquée par des disputes impérialistes, des crises, des guerres et aussi des perspectives de révolution s’est ouverte. »