Local
« « Ils expriment une véritable volonté de rupture avec les politiques libérales et sécuritaires. Parce qu’il est urgent de battre l’extrême-droite et la droite extrême (…) de faire reculer les idées et actes racistes, sexistes et LGBTIphobes qui continuent d’imprégner le champ politique, nous appelons à voter pour les candidats de la Nupes et la nécessité de rompre avec le capitalisme, pour un monde meilleur », déclare le NPA 29 dans un communiqué. »
National
Législatives
« Le groupe des député.e.s LFI sortants, quoi qu’on pense de leurs propositions, ont largement participé au travail de fond, porté des débats et des propositions d’intérêt général au sein de l’hémicycle. Voici un panorama de l’action de ces parlementaires « néo-bolcheviques »… »
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Entre opposition pugnace et force de proposition : le bilan du groupe LFI à l’Assemblée nationale – BASTA!
Analyse intéressante – comme toujours – de Stefano Palombarini, auteur avec Bruno Amable de L’illusion du bloc bourgeois.
QUELQUES EXTRAITS :
« plus on monte dans l’échelle des revenus, plus le vote Macron au premier tour est important. Cela reste donc un bloc bourgeois »
« En 2017, la moitié de l’électorat Fillon était constituée par des retraités, qui représentent 43 % de l’électorat Macron en 2022. La structure du bloc bourgeois s’est donc renouvelée. Il faut aussi noter que le bloc bourgeois qui avait permis la victoire de Macron il y a cinq ans était composé pour la moitié d’anciens électeurs PS. On aurait pu penser qu’un président qui suit délibérément une stratégie de droite aurait subi des pertes de ce côté-là. Il a effectivement perdu quelques voix, mais, en fin de compte, pas beaucoup. »
« Le programme [de L’avenir en commun] est là pour dire, si demain on est amenés à gouverner, voilà ce qu’on ferait. Mais ce qu’on fera demain pousse vers une réflexion collective qui pourrait ouvrir à une sortie du capitalisme. La meilleure étiquette qu’on peut donc mettre à ce programme c’est, en effet, un programme de transition. Vers quoi ? Cela dépend de ceux qui s’y engagent. »
« Il n’y pas de garantie absolue contre les renoncements et les trahisons. Les moyens pour les rendre moins probables, c’est d’avoir un mouvement populaire puissant. Je ne parle pas d’un mouvement de soutien au gouvernement mais d’un mouvement qui se donne une réelle autonomie et la capacité d’une distance critique, qui soit en mesure de réagir vigoureusement quand les choses ne vont pas dans le bon sens. »
« la hauteur du défi d’une bifurcation de la trajectoire néolibérale demande simultanément un gouvernement de gauche et un mouvement social fort et autonome. »
« Il y a des aspects du parti qu’il faut absolument récupérer, par exemple la présence sur le territoire. Il faut des sections locales, c’est quelque chose qui manque à la gauche. […] On peut faire de la politique à travers les réseaux sociaux, internet et les chaînes youtube, mais si on se limite à cela, on rate tout une partie de la population qui n’est pas branchée sur ces médias.
Il faut donc davantage de démocratie et de présence dans les territoires mais il faut aussi inventer quelque chose qui permette d’avoir une rapidité d’adaptation de la stratégie à l’analyse de la conjoncture.»
Conférence très intéressante avec Frédéric Lordon sur les élections, les possibilités de la NUPES et le bras de fer avec le capital qui serait nécessaire pour sortir des structures néolibérales et non pas simplement de la gestion néolibérale.
Inflation
« « Les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2963 euros », détaille Aurélien Duthoit, conseiller sectoriel chez Allianz Trade, auprès de l’AFP. »
« Dans ce contexte, les patrons, eux, continuent d’engranger des profits records. C’est ce que la dernière étude de Oxfam intitulée « Quand la souffrance rapporte gros » met en lumière, montrant notamment comment le nombre de multimilliardaires a explosé durant les nombreuses crises qui ont secoué le monde récemment, portant à 573 le nombre de nouveaux milliardaires depuis le début du COVID-19. »
le #PouvoirdAchat des #francais n’est pas leur soucis!
Ils s’en tapent
faire des dettes pour aider le #CAC40
c’est OK pas de problème
s’endetter pour faire face à l’augmentation des prix
hors de question pour #BrunoLeMaire le #ministredeleconomieetdesfinances
bien entendu il faudra que les français remboursent les dettes contractées!!!
vous allez vous saigner pour aider les #entreprisescapitalistes à faire des profits afin d’engraisser les amis de #macron le #PresidentDesRiches
Montage caisse de grève
Écologie
« « La chaleur va malheureusement aggraver la sécheresse », a encore relevé Matthieu Sorel, alors que le pays fait face à une situation qui menace déjà certaines récoltes après un manque quasi continu de pluie depuis septembre et avec des nappes phréatiques généralement en baisse. Les orages comme ceux de dimanche, avec leurs précipitations localisées, n’atténuent pas le problème.
« Dans le contexte du changement climatique, les périodes de vagues de chaleur sont amenées à devenir plus fréquentes, et tendent à s’installer plus précocement au cours du printemps qu’avant », relève Météo France. »
« Il va donc falloir un jour accepter le fait que les convictions et les idéaux n’ont rien à voir avec l’action écologique. Pas plus qu’une formation de 20h en présentiel, avoir lu l’intégralité de Pierre Rabhi et visionner tous les documentaires de Cyril Dion. Dans les décennies à venir, l’action écologique des individus sera uniquement liée à leur appartenance de classe. Un. Point. C’est. Tout.
D’abord parce que notre position de classe et notre situation dans le monde détermine notre exposition au changement climatique. On sait déjà que plus on est riche, plus on pollue et on contribue au changement climatique (parce qu’on est décideur ou bénéficiaire principal de l’économie capitaliste). Mais plus on est riche, moins on subit le changement climatique ! »
« Tant que l’on ne s’inscrit pas clairement dans la lutte des classes écologique, tant que nous consacrons de l’attention et de l’énergie à “faire prendre conscience aux dirigeants de la catastrophe à venir” ou pire, à “éduquer” des masses qui n’y peuvent rien, qui gagneraient d’ailleurs davantage à consulter des tutos insurrection qu’un énième docu sur la disparition de la biodiversité, nous retardons le nécessaire moment où l’humanité pourra enfin dire stop et reconstruire un nouveau monde vitalement et nécessairement non-capitaliste. Un monde dont les règles du jeu ne seront plus définies par et pour l’accumulation sans fin de quelques-uns, mais pour la survie de tous. Fin du monde, fin du mois, même combat ; fin du capitalisme, fin du règne bourgeois : quelle autre issue ? »
La carte des luttes contre les grands projets inutiles
Reporterre publie une carte des luttes locales.
Depuis un an que Reporterre recense des collectifs en lutte, leur nombre a doublé.
Cette carte servira d’outil pour celles et ceux qui veulent empêcher la destruction du monde.
Reporterre actualise régulièrement la carte des luttes et a publié plusieurs articles sur ce thème :
Ici, les articles complets sur le sujet et la carte interactive : http://ow.ly/AVJq50J90iF
Ici, le formulaire pour proposer une lutte locale : http://ow.ly/EPTb50J90iJ
C’est dur d’entendre ce que les gens pensent réellement de vous
c’est forcément eux qui se trompent car eux détiennent la raison
la vérité vrai selon leur chiffres sortis d’un tableau Excel
« Je ne me salis pas les mains »
Un habitant du Calvados refuse un tract électoral de la nouvelle Première Ministre Elisabeth Borne.
Économie
Propaganda
Médias de propagande en boucle
Histoire
« Quel est l’intérêt d’enseigner la fin de la classe ouvrière, la moyennisation et le fait que nous ne sommes plus déterminés par notre classe mais par autre chose (on ne sait pas trop quoi) ? C’est obtenir l’adhésion de chacun au récit bourgeois selon lequel il suffit de se bouger le cul, « mobiliser son réseau » (qu’importe si vous n’en avez pas, faites-le quand même) et travailler dur pour « réussir » et ainsi prendre « l’ascenseur social ».
En bref, la classe dominante ne décrit jamais la société telle qu’elle est : elle serait alors obligée de reconnaître l’existence de classes sociales aux intérêts antagonistes, et le sale rôle qu’elle joue dans tout cela, si c’était le cas. Non, elle décrit la société telle que l’on doit penser qu’elle est pour que le système fonctionne et que notre soumission soit heureuse et consentie. »