Nous relayons ces informations de RDV dont nous ne sommes pas à l’initiative mais qui vont dans le bon sens mais exprimons quelques réserves :
L’éternel retour
La date du 1er mai est bien sûre importante pour le mouvement ouvrier, sa tradition. Nous la respectons et pensons que les ouvriers, les employés, la classe laborieuse doit défendre ses intérêts et que pour cela une conscience de classe est nécessaire et doit donc se tenir à milles lieues des divisions artificielles (racistes, religieuses, contre ce qu’ils appellent les « assistés) promues par le Rassemblement National de Marine Le Pen.
Toutefois, Macron réélu, pouvons-nous continuer à manifester sempiternellement sans rien changer ? La réponse est dans la question. Le cadre de négociations est bloqué : les grandes centrales syndicales négocient pour obtenir « le moins pire » face au patronat et au gouvernement à sa botte qui ne cèdent rien… Elles ne proposent pas un plan offensif d’ensemble à même de coordonner le monde du travail face au capital, et encore moins, de sortir du capitalisme écocide ou à minima de reprendre notre pouvoir sur le travail : quoi produire, comment, en quelles quantités, pourquoi ? Évidemment rien de simple mais il nous faut sortir du productivisme et de notre dépendance au marché de l’emploi ! Pour cela des liens doivent se tisser en amont avec des organisations écologistes (Youth For Climate, Extinction Rebellion) et autres (antiracistes, féministes etc.) qui elles-même ne doivent pas refuser la politisation, c’est à dire de monter en généralité pour avoir une proposition de changement complet de mode de production, de consommation et d’échange ainsi que politique : ne pas juste être anticapitaliste mais revendiquer qu’il nous faut aller à minima vers l’écosocialisme et pour cela se donner les moyens organisationnels pour le faire. Ainsi, est nécessaire un véritable syndicalisme révolutionnaire « politique », c’est à dire qui, en une vison globale, viserait à changer les structures économiques (expropriations, démocratie économique).
Les partis politiques ont également un rôle à jouer et notamment l’Union Populaire qui espérons-le investira plus encore le mouvement social et écologique (nombre de ses militants le font déjà) – autant que dans la lutte institutionnelle (législatives). Car cette fonction tribunitienne (parlementarisme) est nécessaire pour aiguiser la lutte des classes, politiser des gens qui suivaient la politique de loin comme une chose séparée. Elle doit s’articuler avec les multiples luttes qui ne manqueront pas d’arriver, intervenir dans des mouvements de masses pour là aussi amener une expérience militante. Car ne soyons pas naïfs : tous ces combats ne peuvent être gagnés que par une organisation solide (tactique, stratégie, formation militante etc.)
Toutes ces formes de lutte peuvent et doivent s’articuler. La question de la nécessité d’une grève générale expropriatrice d’ampleur, d’un « « 1936 accompli » – les urnes, une mobilisation de masse qui tienne les élus par le col et, cette fois, la révolution sociale » reste posée…. Mais lointaine. D’ici là, nous ne nous voyons pas tourner en rond de manif en manif pendant 5 ans (avec plus ou moins le même parcours), sans rien changer aux pratiques syndicales, sans véritable rapport de force avec le capital et l’État qui le sert. Les différents mouvements sociaux qui se sont multipliés sous le quinquennat Macron ont besoin de victoires, d’un débouché politique. C’est pour ça qu’encore une fois, en toute logique et objectivement, une majorité obtenue par l’Union Populaire aux élections législatives de juin prochain permettrait de répondre en grande partie à leurs revendications par des mesures sociales et écologiques d’urgence, immédiates. Les forces syndicales, associatives, groupes divers (en auto-organisation), bref, la société civile, ont intérêt à cette victoire, ce qui n’empêchera pas leur autonomie et qu’elles continuent à se mobiliser pour de futurs combats. Nous avons besoin de leur aide pour gagner cette première bataille.
Vous pouvez aussi lire ici la partie «Pour un syndicalisme « politique » révolutionnaire » du AHOU numérique n°12 (18/03/2022) : spécial néo-communisme qui lui pose la question du fond idéologique que nous pourrions porter, de l’organisation et la combinaison possible de différentes formes de luttes etc.
Sur ce dernier sujet, lire aussi : Ahou numérique miniature n°8 (14/0/2022) : La maladie sénile du communisme (le « gauchisme »)
Sur notre position d’avant 1er tour de la Présidentielle vous pouvez lire : Pourquoi refuser l’abstention et voter Mélenchon
Et notre dernier texte (quelques mesures immédiates applicables si l’Union Populaire obtient une majorité de députés aux élections législatives) : VAINCRE MACRON !

RDV aussi le 1er mai à 10h au local de l’Union Populaire (152 rue Jean Jaurès) pour un petit café militant pour descendre ensuite en cortège à la manifestation de 11h place de la Liberté : l’événement Facebook

Via la page Facebook de l’Union Communiste Libertaire Brest
1er MAI ANTIFASCISTE & ANTICAPITALISTE
10h30 : Cortège Antifa/anticap à Guérin et départ vers Liberté.
11h : manif intersyndicale Place Liberté.
Après manif : Retour Guérin pour Fest-deiz à l’AVENIR et discussions autour de tables de presse militantes.
À DIMANCHE DÉTÈR
Pour clôturer la semaine de chantier Tango, et inaugurer le nouveau parquet, Rendez-vous est donnée après la traditionnelle manif du 1er mai pour un Fest Deiz suivi de flamenco (via le blog du Collectif Pas d’avenir sans avenir)

Organisé par Solidaires 29, UD CGT 29 et Fsu du Finistère
1er mai : après les présidentielles, construisons un 3ème tour social !
Face au danger mortel de l’arrivée à l’Élysée de l’extrême droite avec son programme raciste, sexiste et antisocial, Emmanuel Macron a été réélu président de la République.
Le bilan du premier mandat d’Emmanuel Macron est catastrophique pour les travailleurs et travailleuses, les services publics, les droits sociaux et les solidarités. Les droits et libertés fondamentales ont été largement attaqués.
Ce fut un quinquennat au service du capitalisme. Le mouvement syndical ne s’y est pas trompé, en portant un mouvement massif contre la réforme des retraites à partir de décembre 2019. Macron a été réélu en grande partie du fait d’un vote barrage contre l’extrême droite. Sa légitimité en sort affaiblit. Pourtant, il a promis de poursuivre de nouvelles attaques majeures, à commencer par une nouvelle réforme des retraites. À n’en pas douter, dans le contexte d’un deuxième mandat, la détermination de son gouvernement à réaliser les exigences des capitalistes sera sans faille. Il faut nous préparer, d’ores et déjà, à nous mobiliser rapidement contre ces projets.
La fin de la séquence de l’élection présidentielle doit ouvrir celle de la mobilisation sociale. Dès maintenant, dans l’unité, nos organisations appellent à un dimanche 1er mai d’ampleur :
– Brest, 11h00, Place de la Liberté ;
– Quimper. 11h00, Place de la Résistance ;
– Morlaix, 11h00, Place des Otages ;
– Quimperlé, 10h30, Coat Kaer ;
– Carhaix, 11h00, devant la Maison des Syndicats ;
– Pont l’Abbé. 11h00, devant l’Union Locale CGT ;
– Châleaulin, 11h00, Place de la Résistance.
L’événement Facebook

Le tract de la CGT Finistère


[…] L’ÉTERNEL RETOUR […]
J’aimeJ’aime
[…] SUR LE SUJET LIRE AUSSI NOTRE ARTICLE SUR LE SUJET : L’éternel retour […]
J’aimeJ’aime
[…] L’ÉTERNEL RETOUR […]
J’aimeJ’aime