JADOT OU LA SOCIAL-DÉMOCRATIE REPEINTE EN VERT
Ou comment rejouer la trahison social-démocrate ou peut-être faudrait-il dire social-libérale pour être plus juste. Car historiquement la social-démocratie, née en Allemagne au 19ème siècle (1875 pour le SPD), s’était construite pour sortir du capitalisme et non pour l’aménager à la marge par des mesurettes ne changeant que peu ou prou la vie des exploités ; pour faire advenir un autre système économique et de nouvelles institutions politiques.
Jadot d’EELV s’était dit favorable « à la libre entreprise et l’économie de marché » afin de donner des gages aux entreprises. Ça ne vous rappelle rien ? Si, le PS bien sûr, de longue date converti au néolibéralisme. Ces social-traîtres ont sali le mot de « gauche », l’ont évidé de sa substance avec sous Hollande : la déchéance de nationalité, l’état d’urgence dont des dispositions s’inscriront dans la loi sous Macron président. Hollande dont l’ennemi était la finance pour rafler quelques voix en fin de campagne envoyait sa police taper sur le peuple en 2016 lors des manifs contre la 1ère « loi travail » . Il instaurait aussi le CICE, soit des baisses de charges aux entreprises sans contrepartie. Soi disant cela devait faire baisser le chômage…
Alors quelle indécence de voir aujourd’hui une Hidalgo proposer une primaire de la gauche qui est l’assurance de s’accorder sur le moins disant social, sur des ajustements à la marge du capitalisme. Car qu’en sera t-il de la sortie des traités européens qui restreignent nos politiques budgétaires, de financement de notre dette ? Qu’en sera t-il de la sortie du nucléaire ? D’une véritable écologie ? Qu’en sera t-il de la refonte de nos institutions ?
Quant à Montebourg, il se vautre dans le ridicule (la grandiloquence) et la surenchère droitière.
« Il faut que tout change pour que rien ne change » disait Tancrède dans le Guépard de Visconti. Avec Jadot et Hidalgo, derrière le vernis et la palabre, c’est la même rengaine, la trahison assurée ! Ne soyons pas dupe et, dans cette période difficile économiquement pour beaucoup de Français, de pandémie, de sinistrose dont profite l’extrême droite pour agiter toutes les peurs, c’est d’un changement radical dont nous avons besoin ! Le contraire conduirait à l’impuissance et serait l’assurance d’une désespérance encore plus grande envers la politique et, sur le terreau du désespoir, peuvent pousser les fleurs les plus vénéneuses.
#Jadot2022 #Hidalgo2022 #trahison
Local
N’hésitez pas à rejoindre ce collectif récemment créé que nous soutenons et à le faire connaître
Pantouflage.
L’horreur néolibérale française :
– parquer les malades dans de grandes salles du fait de la destruction de l’offre de soins
– faire appel aux retraités parce qu’on ne forme pas assez de soignants
– privilégier l’ambulatoire parce que ça rapporte plus, sans compenser les pertes de lits traditionnels
– ne plus réussir à recruter parce qu’on crache tous les jours sur les titulaires qui à la fin se barrent
Et le mieux dans tout cela, c’est que ce sont les principaux protagonistes de cette tragédie qui se plaignent dans les journaux. Mais ce ne sont pas eux qui payent les pots cassés.
Retour sur la mobilisation de ce week-end à Guingamp pour la survie du système de soin français. Seulement 150 personnes présentes, ça fait mal de voir si peu de soutien de la part de la population, le tout pour un bien commun vital à la survie de notre société.
L’hôpital public se meurt, l’éducation nationale aussi, bientôt l’énergie avec le projet Hercule, l’offre de transport publics est déjà plus que dégradée, le monde paysan est en crise et cela va s’aggraver avec les prochains départs en retraites massifs dans les 10 ans à venir … la situation de la société française est catastrophique.
Pendant ce temps là l’équipe gouvernementale se pavane avec ses chiffres biaisés d’augmentation de pouvoir d’achat depuis 2017. Mais la dégradation de tous les indices de qualité de vie met bien en évidence une vraie catastrophe économique. La majeure partie de la population plonge dans la misère. Cette misère là se mesure aussi par la baisse de la qualité des services obtenus dans le public.

Au moment où l’hôpital public est en train d’agoniser , notamment dû au fait de la mise en concurrence du public et du privé, le CHU de Brest poursuit sa folle fuite en avant, en créant une structure qui va permettre un peu plus au privé de grignoter sur les plates bandes du public. Le tout avec le petit effet Kiss Cool de la start-up. Quel bonheur! Et en plus ça s’appelle Winn. On n’est vraiment pas sorti de l’auberge avec ça.
Le CHRU Brest ouvre aujourd’hui, mardi 7 décembre son centre dédié à l’innovation : W.INN – Osez innover en Santé
Créé pour encourager l’innovation en santé de manière collaborative, en facilitant les échanges entre partenaires publics et privés, ce nouveau lieu illustre l’orientation donnée par le projet d’établissements, résolument tourné vers l’innovation.
Une attention particulière sera réservée aux startups du territoire, que le Centre peut accompagner à leur demande, selon les projets et les besoins des entreprises (moyens logistiques, mais aussi le cadrage du projet ou l’étude de faisabilité). L’idée principale étant de leur favoriser l’ouverture aux écosystèmes, par une mise en relation avec les différents acteurs du territoire brestois et du Finistère. #INNOVATION #SANTE
VICTOIRE !
Victoire au tribunal concernant les indemnités de 3 soignants suspendus pour non vaccination. La direction de l’hôpital est en guerre contre ses soignants. Ne les laissons pas faire!
MATERMITTENTES DE L’OUEST
Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre super antenne matermittentes de l’ouest de la France a désormais son adresse !
matermittentes.ouest@gmail.com
Alors si vous êtes basés dans l’ouest, la Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire…. N’hésitez pas à écrire à nos camarades de Brest, Jacquemine, Nolwenn, Alexis notamment, qui seront ravis de vous aider !
L’avantage : une équipe présente sur la région, qui peut vous aider en contexte (tout en étant en lien avec nous également), qui peut aussi peut être vous rencontrer – et puis ça évite la file d’attente du mail principal !
National
« Si gauche il y a au 2nd tour ça sera une gauche radicale, toute « Social-Démocratie » ou « Écologie-Libérale » sera un autre Macron. Sauf que la gauche radicale aura elle le plus grand mal à l’emporter ce 2nd tour, qui ne sera cette fois pas disputé convenablement, mais devrait connaître un combat rangé de toute la droite, de toute la finance, de toute la bourgeoisie, face à une candidature qui n’aura que le soutien d’un peuple, pourtant poussé à la peur, pour espérer l’emporter, et ce peu importe le candidat et son degré de fascisation qu’il pourrait y avoir en face… » (F. Lordon)
« Comme si la préoccupation numéro 1 des Français « à gauche de Macron » serait de savoir qui de Jadot ou d’Hidalgo pourrait bien les décevoir en 2022. »
« Que le Parti socialiste ait pratiqué une politique économique de l’offre, que l’on peut aisément qualifier « de droite » (on pense notamment au CICE créé dès l’arrivée de François Hollande en 2012 ainsi qu’à la Loi Travail) et très loin des discours énoncés durant la campagne (« mon ennemi c’est la finance ! ») ne semble pas poser de problème particulier. D’ailleurs, plus personne n’en parle, il ne faudrait pas gâcher la kermesse. »
« A travers ces injonctions, on devine la détresse d’une gauche bourgeoise qui se sent sombrer et tente dans un dernier souffle de créer un clivage entre les gentils-unionistes et les autres, criminels en puissance. Dès lors, l’union devient un projet en soi et passe de moyen à fin. »
« Le thème médiatico-politique de « l’union de la gauche » n’est donc qu’une façon de plus de ne jamais aborder les questions programmatiques essentielles : qui veut augmenter le SMIC ? Qui veut répartir les richesses ? Qui veut changer les institutions politiques de ce pays ? Qui veut socialiser les moyens de production ? »
« la gauche bourgeoise propose une méthode qui ne fonctionne pas, impliquant les principaux responsables de la défiance vis-à-vis de la politique, pour défendre une candidature commune en continuité avec l’ordre social, économique et politique actuel. Certainement pas à la hauteur du virage antilibéral et anticapitaliste qui s’impose. »
Où les candidats de la gauche bourgeoise en prennent pour leur grade :
- L’ambigu Monsieur Jadot – FRUSTRATION
- Arnaud Montebourg, un faux espoir pour les salariés – FRUSTRATION
- Anne Hidalgo, ou le macronisme 2.0 – FRUSTRATION
- Sainte Christiane Taubira peut-elle tous nous sauver ? – FRUSTRATION
Gilets Jaunes
« Mélanie N’Goye a été violemment matraquée à la nuque par un CRS le 20 avril 2019 à l’acte 23 des Gilets Jaunes à Paris. Travailleuse sociale à Amiens et mère de famille, elle a failli rester paraplégique. Son agresseur le commissaire Caffin, connu par les manifestants sous le nom de « Go CRS » n’en est pas à son coup d’essai. Après une première plainte classée sans suite, il passait enfin en procès le 18 novembre dernier. Venu en uniforme, il a revendiqué le violent matraquage dans un procès qui a été la parfaite illustration de la justice de classe, où l’on oublierait presque qui est l’accusé qui est la victime. Le délibéré est attendu le 16 décembre, mais pour Mélanie comme pour son avocat Arié Alimi, le combat ne s’arrête pas là. »









« La perquisition à 25 policiers, les hommes cagoulés qui retournent la maison et les accusations fantasques pour des faits somme toute mineurs, tout cela serait-il donc lié à la participation supposée d’Etienne H. au site et à la page facebook Rouen dans la Rue ? C’est en tous cas ainsi que le jeune homme interprète le démesure des moyens déployés à son encontre. Mais c’est aussi l’avis ou du moins l’intuition appuyée de son avocate :
« Il y a en effet quelque chose qui cloche dans ce dossier, plusieurs même. Tout d’abord, il faut préciser que dans un premier temps, la cellule Gilets jaunes est bien incapable de faire le moindre rapprochement entre mon client et la silhouette jaune et noir qui projette de la peinte sur le tribunal ; ce qui est d’ailleurs impossible au vu de la très mauvaise qualité des images de vidéosurveillance. Ce sont en réalité les services du renseignement territorial qui vont orienter les enquêteurs vers Etienne H. qu’ils présentent comme étant « principal instigateur de nombreuses exactions commises au cours de manifestations depuis plusieurs années ». Précisons que mon client n’a jamais été condamné pour le moindre débordement par le passé ! Sur quoi les services de renseignements s’appuient-ils pour porter ces graves accusations ? Nous ne le saurons jamais tant leur rapport s’apparente à ces fameuses « notes blanches » qui ne souffrent aucune contradiction dans la mesure où elles ne s’appuient sur aucun fait ou document. » »
« « On voulait rétablir la vérité des gilets jaunes »
Cette quadragénaire, avocate au barreau de Lille et « gilet jaune » revendiquée, a monté le projet depuis l’été 2019 en recrutant des bénévoles, essentiellement des Hauts-de-France, pendant les manifestations. Rythmés de « aou », le cri de ralliement du mouvement, 26 tableaux s’enchaînent : le suicide d’un agriculteur, une garde à vue burlesque, un sketch avec le chef de l’État Emmanuel Macron en monarque. »

Économie
« En France, trois personnes sur dix ressentent de l’inquiétude en pensant aux fêtes de fin d’année, selon un récent sondage Ifop pour l’association Dons solidaires.
Les ménages à bas revenus sont les plus touchés. « Dès que j’entends parler de Noël, c’est l’angoisse », confirme Christelle Mainguy, 45 ans, qui a répondu à l’appel à témoignages de franceinfo sur les difficultés d’achats de cadeaux.
« Je veux parler au nom des femmes et des hommes qui assument seuls leurs gamins », affirme cette mère de six enfants, dont trois encore à charge, âgés de 17, 14 et 6 ans.
Divorcée, puis séparée du père de son dernier enfant, Christelle s’est installée à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) quelques mois avant le début de la crise du Covid-19. Pour le réveillon, elle rêve de gâter ses enfants et de leur faire oublier la dureté du quotidien. Tant pis si elle doit s’oublier, comme tant d’autres parents qui peinent à finir le mois.
Voici son témoignage »
« « Nous pensions vraiment qu’il y allait avoir un monde d’après, au moins pour la santé. Dès le 11 mai [2020], nos bureaucrates sont revenus avec leurs petits tableaux de bord pour reprendre les plans d’économies là où ils étaient ». Le mouvement s’est poursuivi, en pleine année de crise sanitaire, avec la fermeture de 5 700 lits, selon une étude du ministère de la Santé. « Nous sommes le seul pays au monde à avoir fermé des lits en période épidémique pour des raisons économiques »,
« Une étude scientifique a démontré que la mortalité des patients augmentait dès qu’une infirmière devait s’occuper de plus de 6 patients. Dans nos hôpitaux, il n’est pas rare qu’une infirmière doive s’occuper de 16 patients en journée, voire 24 la nuit. »
« La communauté hospitalière a été particulièrement interpellée par ce qu’il s’est passé à Brive, avec une direction qui s’est permis de faire venir des comédiens pour tester les soignants en plein pic Covid », s’indigne Thierry Amouroux, qui n’hésite pas à parler d’illustration de la « maltraitance institutionnelle ». Comme le relate La Montagne, la direction a employé deux acteurs afin de jouer les patients mystères. L’un d’entre deux, qui a été trop loin dans son rôle, a été démasqué.
Les actions à entreprendre sans tarder, Véronique Hentgen (Collectif Inter-Hôpitaux) en formule quelques-unes : « Reconquérir » les démissionnaires et surtout, « maintenir » le personnel présent. Ce maintien des forces passera par des « actes forts », notamment avec la promesse de « ratios soignants-patients » minimaux et des plannings « stables et décents ». « Si l’hôpital public s’effondre, tout le système de santé s’effondre », met-elle en garde. »
Politicaillerie
Pendant que les français sont appelés à limiter leurs interactions sociales pour freiner le virus, pendant qu’on ferme les discothèques, qu’on masque les enfants à partir de 6 ans, on s’amuse au ministère 

sans masques.
Je dis ça je dis rien









Du ridicule en politique
« « La diplomatie française est active ces derniers temps.
Hélas pas pour négocier un accord ambitieux pour le climat, pas pour lever les brevets des vaccins afin d’en finir avec la pandémie, pas non plus pour la promotion des droits humains et la libération des prisonniers politiques ou pour s’opposer à la nomination d’un tortionnaire à la tête d’Interpol », regrette-t-il, avant d’attaquer sur la vente de « Rafale à l’Egypte et aux Emirats arabes unis qui viendront notamment moderniser les bombardements de civils au Yémen ». »
« « La France erre aujourd’hui dans une realpolitik cynique, en particulier sur les ventes d’armes. Notre diplomatie, longtemps fer de lance d’une politique qui se voulait humaniste, a-t-elle une autre fonction que de réhabiliter la balance commerciale quoiqu’il en coûte ? » Telle est l’interrogation du sénateur Guillaume Gontard (Groupe Ecologique – Solidarité et Territoires) à Jean Castex . »
DISCRIMINATION AU TRAVAIL
« Ils sont 37 % des 18-35 ans à rapporter avoir déjà été confrontés à des discriminations dans le cadre professionnel ou la recherche d’emploi. Contre 23 % de la population active générale. »
« Les personnes aux revenus mensuels de moins de 1300 € net : 43 % de victimes de discriminations contre 35 % pour les plus de 1800 €. Mais aussi, celles en contrats précaires : 58 % des intérimaires, 55 % des apprenties et alternants et 46 % des jeunes en CDD ont déjà été confrontés à des discriminations ou du harcèlement au travail. »
Écologie
« Quand on parle d’agriculture urbaine, on s’imagine souvent des citadins de classe moyenne ou élevée, plutôt blancs, qui, dans une dynamique de start-up, décident de planter quelques framboisiers sur le toit de leur entreprise, explique la chercheuse, à Reporterre. Mais, au-delà de ce profil “bobo”, il y a des personnes en situation précaire, pour lesquelles avoir une parcelle à cultiver permet de boucler les fins de mois, d’avoir une activité physique et un espace de plein air… » »
« 2021 a été une année où les records de chaleur se sont enchainés partout dans le monde et où les aléas climatiques se sont multipliés.Signe que le changement climatique a des conséquences non seulement dès aujourd’hui, mais surtout, partout. En Europe, les terribles inondations en Belgique et Allemagne de l’été 2021 ont marqué les esprits.
Comme si les pays occidentaux, et plus globalement du Nord, se rendaient compte que les aléas climatiques pouvaient également les toucher et que personne n’était à l’abri. »
C’est un article court, le plus court de l’année. Mais si une image vaut mieux que mille mots…
« « Les inégalités de revenus et de patrimoine mondiales sont étroitement liées aux inégalités écologiques et à l’inégalité des contributions au changement climatique »,
. Ainsi, les 1 % les plus fortunés sur Terre ont émis 17 % des gaz à effet de serre mondiaux, tandis que les 50 % les plus pauvres n’en ont causé que 12 %.
« L’ampleur de ces inégalités conduit à penser que les politiques climatiques devraient davantage cibler les pollueurs aisés, y déclare Lucas Chancel, économiste français »
« Depuis le 1er novembre, du matin au soir, ce père de famille était assis sur la Place fédérale de Berne et portait un écriteau « grève de la faim pour le climat de nos enfants ». Il se disait terrorisé par l’avenir que dessine le réchauffement climatique et demandait à ce que le Parlement soit formé par des experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur les questions écologiques.
Jeudi 9 décembre, la présidente du Conseil national, Irène Kälin, a accepté sa requête, rapporte le quotidien de Genève, Le Courrier. Elle s’est engagée à organiser une journée de formation entre les élus et les scientifiques le 2 mai prochain. Des séances d’information seront également organisées mi-juillet sur les derniers rapports du Conseil mondial de la biodiversité. « Ces rapports sont une source fiable et citée à maintes reprises dans le cadre de la problématique climatique. Les parlementaires doivent donc en connaître les résultats rapidement et de première main », a-t-elle déclaré par communiqué, sans mentionner le gréviste de la faim. »
« « Nous, les citoyens, pourrons dire que nous savons que les parlementaires savent. Ceux qui refusent d’assister à la journée, nous le saurons. Ceux qui y assistent et ne font rien, nous le saurons aussi », a-t-il confié au journal local La Liberté. » »
« Le 12 décembre 1981, le gouvernement de François Mitterrand abandonnait le projet de centrale nucléaire à Plogoff, en Bretagne. Cette décision consacrait la victoire exemplaire d’une lutte citoyenne de grande ampleur.
En voici l’histoire. »
Manifeste pour une écologie (au sens premier) radicale.
Fachos
« « La rhétorique du miroir permet de renvoyer à l’adversaire les accusations de fascisme ou de violence pour lui couper l’herbe sous le pied et surtout noyer le sens de ces expressions. L’idée, en traitant n’importe qui – notamment les antifascistes – de fascistes, est de discréditer non seulement les adversaires politiques mais la notion même de fascisme comme système de pensée et d’organisation du politique totalitaire », explique la chercheuse Cécile Alduy, qui va publier en février Les Mots d’Éric Zemmour (Seuil).
« Cela démonétise l’accusation portée contre Zemmour et les groupuscules néonazis qui le soutiennent et étaient au meeting. Si les antifascistes sont “fascistes”, plus personne ne l’est, le mot n’a plus aucun sens », poursuit-elle. »
« Ainsi, en accusant les militants antiracistes d’être “racialistes” , on sous-entend, in fine, qu’ils sont “racistes”. Le syllogisme est consternant : les antiracistes parlent de racisme, donc utilisent la notion de “race”, donc sont “racialistes”, sous-entendu “racistes”. Une entourloupe purement lexicale et rhétorique. » »
Médias
« Ces collectifs de chercheurs et de journalistes qui mènent un travail critique sur le fonctionnement des médias sont revenus sur le cas Bolloré, tout en attirant l’attention des sénateurs sur les mécanismes plus larges qui régissent le monde médiatique. »
« Dans leur viseur, la concentration des médias français dans les mains « d’un groupe réduit de propriétaires », à savoir quelques milliardaires et grands groupes industriels. »

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Concentration des médias : « Leur grande faiblesse, c’est de se copier et d’être dans l’entre soi » – PUBLIC SÉNAT
Analyse
International
Dans leur ouvrage classique La Fabrication du consentement (4), Noam Chomsky et Edward Herman ont établi en 1988 qu’« un système de propagande » présente différemment les « victimes d’exactions dans un pays ennemi » et celles « auxquelles son propre gouvernement ou celui d’un État client inflige un sort identique ».
[…] 13 DÉCEMBRE 2021GILETSJAUNESBREST […]
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