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Brest: affaire des pots de vin à la mairie
Ils savaient tous mais en plus :
« Le rapport de la CRC, à ce propos, apporte une singulière information : c’est l’association qui a réglé les honoraires des avocats des mis en cause. »
Le PS et les anciens membres de Vivre à Brest se portent partie civile mais paient les avocats des mis en examen »

Et voilà !!! La porte est ouverte! Après les arbres des abords de la place de la liberté abattus il y a quelques années, place à la vidéosurveillance…
Sous couvert de recrudescence de la délinquance, la vidéosurveillance va être « expérimentée » dans l’espace public à Brest. Entendez par là mise en place, car il n’y a jamais de retour en arrière dans ce cas là.
Une fois de plus, cet article est très bien construit pour faire accepter la chose. D’abord isoler la position de la mairie (qui pour une fois tenait bon sur un sujet important), tant au niveau hexagonal (« de nombreuses villes de gauche ont déjà franchi le cap »), que de la politique locale (« l’opposition dénonce une position dogmatique »). Puis mettre en avant que « tout a été fait », à savoir que les effectifs de police ont été augmentés. Enfin en brandissant la position sécuritaire qui prend de plus en plus de place dans nos villes, en arguant que la situation était devenue « intenable ».
En fait derrière cette histoire :
– un état et des sociétés de surveillance qui se frottent les mains devant ce marché florissant de la vidéosurveillance rapportant des milliards
– une absence d’amélioration de la délinquance par la vidéosurveillance (études à l’appui), juste le déplacement du problème
– une absence de prise en charge sociale pour répondre à la pauvreté, base de la dite délinquance
– une fuite en avant dans le tout répressif, qui plus est technologique.
– une absence de concertation publique pour juger de la volonté réelle de la population envers de telles mesures. Il s’agit encore de nos impôts qui sont investis dans des projets inutiles et néfastes.
– une absence de sécurisation des données ainsi recueillies avec un risque important de fuites
Brest va donc suivre le chemin des autres métropoles, c’est à dire faire de la merde. Une réaction à cet acharnement répressif qui fait fi des responsabilités réelles qui incombent à l’état et aux collectivités territoriales est nécessaire !
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À Brest, le collectif Le jardin de l’Adoration imagine des étudiants en Ehpad – LE TÉLÉGRAMME
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Réunion publique : « HABITER BREST, Jeunes, Personnes Agées, Familles Tous Ensemble » jeudi 28 octobre à 17h Faculté Victor Segalen- UBO, 20 Rue Duquesne à BRESTsalle A 224 (2ème étage)
Après les belles promesses d’une ville à dimension humaine respectueuse de l’environnement de Cuillandre (pendant exclusivement la campagne électorale) et son exercice de séduction des verts, un fiasco écologique s’annonce . Mais le combat ne fait que commencer pour ceux qui visent à l’intérêt général contrairement à ce que Cuillandre dit…
Mais où sont donc les élu.e.s verts de la ville ?
Fondation du collectif Kbal:
Dès l’annonce de Macron le 12 juillet de l’obligation du passe sanitaire et du passage en force des réformes de l’assurance-chômage et des retraites, quelques-un.e.s d’entre nous ont participé aux manifs du samedi.
Ces mesures gouvernementales lient le contrôle social et les régressions économiques et sociales. C’est pour contrer ces logiques que nous nous sommes très vite retrouvés à plusieurs personnes en lutte : chômeur.euse.s et précaires, bibliothécaires, personnels de santé, salarié.e.s de bar, intermittent.e.s, usager.ère.s des services publics… Notre présence dans les manifs du samedi était aussi motivée par le fait de ne pas laisser la place libre aux individus et groupes d’extrême-droite qui surfent sur les thèses complotistes.
Ces rencontres ont construit une mobilisation conjointe lors des initiatives prises dans les différents secteurs :
participation aux pique-niques des bibliothécaires en grève contre l’application du passe et pour de meilleures conditions de travail chaque mercredi
lancement d’une mobilisation contre l’application de la contre-réforme de l’assurance-chômage
mise en place de caisses de lutte et de grève toutes les semaines lors des manifestations
réunions hebdomadaires
Si, il y a un an, la loi sécurité globale mobilisait dans les rues brestoises, aujourd’hui, l’extension des politiques sécuritaires et nationalistes (états d’urgence, couvre-feu, passe sanitaire, décrets de fichage, loi séparatisme, SNU, loi Collomb, etc) ne rencontre plus vraiment d’opposition unitaire. L’empilement de ces lois n’a jamais connu de recul et est en roue libre depuis les états d’urgence sécuritaire et sanitaire.
Jusqu’à peu, la répression avait d’importantes limitations pratiques, ce qui expliquait pourquoi elle était centrée sur des cas précis (sans-papiers, personnes en exil, quartiers populaires) sans être systématiquement déployée. Désormais la répression s’étend à l’ensemble de la population sur l’ensemble du territoire, et chacun.e est sommé.e de devenir l’agent.e de ces mesures.
Ces lois ont aussi servi les casses sociale, écologique et culturelle. Elles sont le bras armé des mesures anti-sociales néo-libérales (réformes de l’assurance chômage, des retraites, lois travail, inflation énergétique, saccage de l’école de la fac et de l’apprentissage, loi Ségur sur l’hôpital, etc). Comme partout et toujours, ce sont les salarié.e.s, les précaires, les chômeur.euse.s, les jeunes et les retraité.e.s qui en pâtissent.
Nous n’avons pas attendu le 5 octobre pour entamer des mobilisations. Notre volonté est de les renforcer dans les semaines à venir. A cette fin, nous avons voulu formaliser l’existence du Collectif brestois pour l’autonomie des luttes (KBAL) qui soit un lieu d’échange des différentes luttes pour briser leur isolement.
La charte du collectif est à retrouver dans la partie « A propos » de cette page.
LE CHANTIER COMMENCE
Depuis la semaine dernière, les premiers poteaux de la barrière extérieur du chantier ont été installés. Des tractopelles ont déjà commencé à terrasser le terrain, qui sera aplani provoquant un dévers vertical de plusieurs mètres de haut devant la zone humide à l’entrée du champ.
Il est inacceptable qu’une entreprise si dévastatrice pour les emplois locaux puisse s’installer sans étude d’impact économique.
Il est inacceptable d’une entreprise qui utilisera les transports routiers en quantité massive ne fasse pas l’objet d’une étude d’impact sur le bien-être des habitant.es de Briec et sur l’impact écologique.
Le collectif est plus déterminé que jamais. Après plus d’un an de lutte au travers de mobilisations, recours juridiques et plaidoyer auprès des élu.es, il est temps d’intensifier les efforts.
Rejoignez-nous !
www.stopamazon.bzh (Ni ici ni ailleurs !!)










National
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Les gilets jaunes de retour, ou pas – HITWEST
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Le gouvernement craint un retour des gilets jaunes – EUROPE 1 (vidéo)
LE GOUVERNEMENT TENTE D’ACHETER LA PAIX SOCIALE
Le gouvernement panique face à un possible retour des Gilets Jaunes. Jean Castex vient d’annoncer une « indemnité inflation exceptionnelle » de 100€ versée aux Français gagnant moins de 2 000 euros net par mois. Une aumône : 100€ pour acheter la paix sociale. Mais que peut-on faire aujourd’hui avec 100€ ?
Un plein d’essence et demi (dont l’Etat récupérera la majorité avec les taxes).
Un petit caddie de nourriture de base (l’argent ira dans les poches des géants de la distribution qui se gavent).
Monter sur Paris et se donner rencard à l’Élysée pour la revanche de 2018.
Faites votre choix !
Venez faire votre marché.
EN CE MOMENT À PARIS : « MILIPOL », SALON MONDIAL DE LA RÉPRESSION
– Un supermarché global des armes de terreur du 19 au 22 octobre–
« Nous sommes en guerre », tout le monde le sait. Les puissants du monde sont en guerre contre leurs propres populations. Et pour faire la guerre, il faut du matériel. Des armes pour maintenir l’ordre. Les différentes polices travaillent en réseau, elles échangent des informations, des tactiques. Il y a également des sommets organisés sur le sujet. Le plus célèbre d’entre-eux a lieu en ce moment même à Paris.
Le salon « MILIPOL » a commencé hier, au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte sous l’égide du ministère de l’Intérieur, et réservé aux professionnels de la sécurité. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Val de Marne, partenaire de l’événement, précise que l’événement attire plus d’un millier d’exposants venus de 150 pays dont Israël, la Chine ou le Brésil, et accueille 30 000 clients potentiels accrédités, venus des secteurs privé et public. Le salon est inauguré par le Ministre de l’Intérieur, et les visiteurs peuvent visiter des dizaines de stands d’entreprises du monde entier, qui produisent des armes de répression.
On y trouve des armes à feu, des blindés, des logiciels de surveillance, notamment biométriques, et des équipements « intelligents ». Il y a aussi des caméras de surveillance en forme de bûches de bois ou des drones volants imitant des oiseaux qui battent des ailes, des logiciels capables d’aspirer les données de téléphones ou des robots policiers. Les représentants des régimes des quatre coins du monde viennent y faire leur marché, tester et acquérir des armes pour perfectionner leur maintien de l’ordre. Dans ces différents salons, le pouvoir politique côtoie les industriels et des consultants publics et privés de la sécurité. En 2018, le marché mondial de la sécurité affichait 7 % de croissance pour un chiffre d’affaires de 629 milliards de dollars, et la demande ne diminue pas.
Les entreprises vendent déjà des armes plus plus « performantes » que le LBD. Par exemple, la firme française Alsetex, leader mondial dans le domaine, propose depuis 2014 une nouvelle arme au « design futuriste » appelée Cougar MS. Alors que les lanceurs de balles actuellement en service nécessitent d’être rechargés après un tir, et que même les lanceurs multi-coups les plus offensifs n’envoient que 6 tirs au maximum, cette arme de catégorie A, dotée d’un canon rayé, peut tirer « jusqu’à 20 coups par minute ». Elle peut aussi envoyer alternativement des grenades et des balles en caoutchouc par le même canon. La même entreprise propose une batterie de fusils « cougar » qui permettent de tirer d’un coup 12 grenades lacrymogènes. Pire, elle a déjà conçu un drone permettant de tirer des grenades depuis le ciel : « l’Aero-Cougar ».
Le génie technologique nous promet d’ores et déjà des combinaisons de plusieurs nouveaux outils. Des hélicoptères de surveillance sont déjà dotés de capteurs thermiques, alors que les gendarmes possèdent des lunettes à vision nocturne pour le maintien de l’ordre. Des drones capables de tirer des balles en caoutchouc sont déjà technologiquement réalisables. Les possibilités offertes par les nanotechnologies et les biotechnologies offrent aux techniciens de l’ordre public des perspectives infinies.
Et tout cela, ce musée des horreurs, cette réunion de vendeurs de mort, de congrès des criminels en costard a lieu en ce moment, en France, aux portes de Paris.

Tout cela n’a qu’un but. Dissuader le citoyen de descendre dans la rue pour faire part de sa désapprobation ou de ses revendications. Chasser encore et toujours les familles des cortèges. Mettre à jour les fiches de Police dont on nous jure par ailleurs qu’elles sont encadrées par la CNIL. Et sans que cela soit accessoire, radicaliser encore plus les plus radicaux et ainsi justifier toujours et encore plus de violence d’état.
International
Économie
Le coût du gouvernement de Jean Castex est estimé à 160 millions d’euros pour l’année 2021.
Une paille !
Mais, en toute bonne foi, on imagine volontiers que…
… la tendance est à la baisse, alors que les temps sont durs pour les Français ?
Que nenni, vous n’y pensez pas, pauvres fous !
Voici ce que nous dit cette étude (et c’est à partir de maintenant que vous allez avoir des sueurs froides).
Les effectifs des cabinets ministériels du gouvernement Castex ont connu une “hausse sensible” entre 2020 et 2021.
Une “hausse sensible”, c’est-à-dire ?
“559 conseillers ministériels au 1er août 2021, alors que le dernier gouvernement d’Edouard Philippe en comptait 313 en 2019, soit une hausse de 79 %”, pointe le président de l’Observatoire de l’éthique publique.
Apparemment, le principe du “quoi qu’il en coûte” a fait son chemin…
La France est la 1ere victime de ce pillage fiscale par 4 banques françaises mais préfère faire la guerre aux chômeurs 
Où l’on reparle de la possibilité d’une crise financière…
Écologie
Après cinquante ans d’essor capitaliste effréné, plus d’un milliard d’êtres humains vivent avec moins d’un dollar par jour et n’ont pas accès à l’eau salubre, et dans un pays riche comme la France, le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter.
Par ailleurs il est aujourd’hui reconnu qu’elle rend le climat invivable, saccage la biodiversité et asphyxie le monde sous ses déchets.
Dès lors, la décroissance n’est plus un choix, mais une nécessité.
Fachos
Quelle que soit sa forme l’extrême droite sera toujours l’ennemi des travailleurs et l’allié du patronat.
Témoignage
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En tant que racisés, nous n’avons pas attendu le pass sanitaire pour être traités comme des citoyens de seconde zone – FRUSTRATION
Médias
DANGER POUR LA DÉMOCRATIE :
La concentration capitalistique dans les médias s’accélère : les grands médias appartiennent aux plus riches et en de moins en moins de mains, avec bientôt la fusion entre TF1 et M6. Bolloré, propriétaire du groupe Canal (Canal+, CNews, C8 etc.) étend son empire médiatique : OPA sur le groupe Lagardère avec le rachat du groupe Prisma Media (Capital, Femme actuelle, GEO, Télé Loisirs, Voici, etc.), mainmise sur Europe 1 avec imposition d’une ligne réactionnaire ainsi que sur Paris Match et le JDD dont l’ancien directeur des rédactions Hervé Gattegno semble avoir fait en partie les frais de son «antizemmourisme ». L’extrême droite sert les riches, à n’en pas douter et Bolloré a choisi son champion : son ancien employé sur CNews, Zemmour. En effet, Macron avait été promu par Xavier Niel (Le Monde), Bernard Arnault (Le Parisien, Les Échos) et par Lagardère (Paris Match) par l’entregent de Mimi Marchand. C’est entre autres ces milliardaires-là qu’il aide en retour avec une politique fiscale avantageuse aux plus riches (suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières, flat tax, CICE passé en baisse de charges patronales, baisse de l’impôt sur les sociétés etc.). Bolloré, catholique intégriste à l’idéologie réactionnaire s’offre une influence médiatique mais aimerait bien avoir aussi sa part du gâteau, les faveurs du pouvoir politique et ainsi répandre plus encore ses idées d’extrême droite et voir celle-ci arriver au pouvoir.
Quand des milliardaires (ou millionnaires enfin les riches quoi !) reçoivent des aides d’État à la Presse : Bernard Arnault, l’une des 3 plus grandes fortunes mondiales, pour Les Échos et Le Parisien (24% soit 16,8 millions d’euros). Combien a t-il touché pour L’Opinon dont il est actionnaire ? Le vendeur d’armes Dassault pour Le Figaro (8%), Patrick Drahi pour Libération et L’Express (7%), Xavier Niel pour Le Monde (7%), la famille Hutin pour Ouest France (4%), Lagardère pour Hachette (2%). Ceci sur un pactole de 87 millions d’euros d’aides directes à la presse accordés en 2019.
Et après ça on peut voir sur la chaîne d’infos en continu d’extrême droite CNews un Pascal Praud s’indigner hypocritement que France Inter et le service public de l’audio-visuel s’adonneraient sans vergogne à une propagande acharnée (supposément partout et en permanence islamogauchiste, WOKE etc. ) alors que ce sont « nos impôts » qui les financent !…
Évidemment, jamais sur sa chaîne ne sont abordées les méthodes brutales de son principal actionnaire Vincent Bolloré, ni la propagande réactionnaire, islamophobe voire raciste qui y est distillée à longueur de journée.
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« Les gens et même les journalistes ne se rendent pas compte de ce qui se produit avec Bolloré » – REGARDS
Nous vous conseillons vivement ce court documentaire compilant des témoignages de journalistes victimes des méthodes brutales de Bolloré.

Témoignage
Un témoignage lucide sur ce que fut la Presse et sa fonction, le rôle des journalistes, leur recrutement… Ceci, sans les idéaliser. L’auteur décrit aussi ce qu’elle est devenue et pourquoi, nous menant à la dérive actuelle. Il évoque aussi le rôle de contre-pouvoir journaliste pouvant passer par des médias indépendants sur internet, sans que ceux-ci soient pour autant gratuits :
En 2021, quand il monte dans un avion, un envoyé spécial sait que, le temps d’un aller et retour, il ne voyage qu’afin de confirmer le contenu des éditoriaux de son patron. À quoi bon savoir ? Un ami cher vient de me souffler l’analyse ultime, celle qui résume notre moment de presse : « la vérité n’est plus qu’une opinion parmi d’autres ».
Le journalisme n’est plus là pour réconforter, ou affliger, mais pour valider le choix des maîtres ; il a perdu son statut de « quatrième pouvoir ».
Tribune
Analyse
Culture
Soumaya Benaissa reçoit l’historien spécialiste de l’Allemagne et du nazisme Johann Chapoutot à l’occasion de la publication de son livre « Le Grand récit, une introduction à l’histoire de notre temps ». Il propose un kaléidoscope des fictions collectives qui procurent un sens aux groupes sociaux comme aux individus et décrypte dans le cadre de cet entretien les récits qui du complotisme au déclinisme en passant par le « bullshitisme » s’imposent dans l’espace contemporain.
[…] texte est paru dans notre revue de presse au 25/10/2021 particulièrement consacrée à […]
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