Rien n’est gratuits parce que le gouvernement en fait le choix. Tout est toujours fait pour les grandes entreprises et leurs profits si bien qu’aujourd’hui c’est encore à nous de payer pour préserver notre propre santé.

Retour sur les déclarations dégueulasses de la députés LaREM Opetit. Analyse de la logique intellectuelle de la macronie.

Réalisation: Thomas / Jack Jack

Montage: Jack Jack

Voix: Pierre

#CSI93 Police Bondy

Une pratique récurrente « Dépouiller » (voler)

Il s’appelle @Eliese et n’a pas encore 18 ans. Il nous raconte comment , lors d’ un simple contrôle de police alors qu’il se rendait au supermarché à vélo, muni de son attestation pour éviter à ses parents de sortir pendant le confinement, il est victime de vol de la part des policiers qui procèdent au contrôle.

En soit, le vol de ses airpods n’est pas dramatique mais c’est le sentiment d’injuste et l’incompréhension que ce soit des policiers qui agissent de la sorte que ce jeune homme évoque. Il nous a contacté pour nous raconter son histoire et l’importance de ne pas en rester là, de dénoncer mais aussi de porter plainte pour ne pas que ces policiers continuent à abuser de leurs pouvoirs.

« J’étais à vélo, je rentrais chez moi, j’avais mon attestation remplie comme il faut, je roulais sur le côté de la route, normal rien de spécial, une camionnette de police est arrivée à mon niveau, ils m’ont serré contre les voitures donc j’suis descendu du vélo, ils m’ont dit: « enlève ta sacoche ! » pendant que j’enlevais, un d’entre eux fouillait mes 2 poches.

Ensuite, ils ont pris dans leurs mains mon téléphone et mes AirPods, ils ont fini le contrôle et ont remis mes affaires dans la sacoche, j’ai regardé rapidement à l’intérieur et j’ai pas trouvé les AirPods.

Donc j’ai demandé où ils étaient et l’un d’entre eux m’a dit « y’a plus d’écouteurs casse toi maintenant ».

J’ai dis « c’est pas comme ça que ça marche, je veux récupérer mes affaires ».

Il m’a dit  » ta gueule et rentre vite chez toi je veux plus te voir. »

Là sérieusement, ça devient chaud, c’est que des écouteurs, ca aurait pu être pire si j’avais réagi autrement aussi ca aurait pu aller loin… J’ai bientôt 18 ans moi j’suis p’tit encore ils en profitent grave  »

Parce que je ne laisse pas mes parents sortir en ce moment avec l’épidémie et que c’est moi qui fais les courses ; je me suis retrouvé au mauvais moment au mauvais endroit , ils m’ont tout simplement volé.

Je me suis rendu au commissariat situé 26 avenue Henri Barbusse de Bondy, ils m’ont dit qu’ils ne prenaient pas ce genre de plainte.

C’est la CSI 93, l’équipage était composé de 3 policiers blancs , celui qui avait mes airpods entre les mains c’est celui qui était le plus équipé, grand fin cheveux court châtain foncé, un autre crâne rasé petit de corpulence normal,

et le troisième de corpulence normal cheveux courts châtain foncé.

Ils parlaient tous en même temps assez fort devant moi sans protection, un d’eux fouillait une poche, un autre l’autre poche et le troisième ma sacoche.

Je peux faire quoi contre eux maintenant?

J’ai les preuves que j’avais mes AirPods au moment du contrôle puisque le policier en fouillant ma sacoche à ouvert le boîtier pour voir ce qu’il y’avait dedans et automatiquement cela déclenche ma position gps j’ai aussi la facture d’achat de mes Airpods ».

Ce témoignage est représentatif des vols, intimidations, violences physiques et verbales que subissent au quotidien beaucoup de jeunes dans les quartiers et ce n’est que la partie immergée de l’iceberg.

Un homme de 31 ans est décédé dans la nuit de jeudi 30 avril au 1er mai, au commissariat de Saint-Denis. « Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort », indique le parquet de Bobigny. Il avait été interpellé jeudi « pour un état d’ivresse manifeste », ajoute le parquet. Ce nouveau drame porte le bilan à au moins 8 morts lors d’interventions de police, ainsi que plusieurs mutilations, en quelques jours seulement :

– Le 4 avril : une fillette de 5 ans est gravement blessée à la tête par un tir policier à Chanteloup-les-Vignes

– Le 8 avril à Béziers : un homme meurt asphyxié lors de son interpellation par la police municipale

– Le 8 avril, près d’Orléans, un adolescent de 13 ans se fait casser les côtes lors d’une arrestation

– Le 9 avril à Angoulême : un homme poursuivi par la police trouve la mort

– Le lendemain à Cambrai : décès d’un homme poursuivi par la police

– Le 15 avril à Rouen : un homme de 60 ans meurt au commissariat de Rouen

– Le même jour à la Courneuve, un homme est tué par balle. Selon la version officielle, il menaçait les agents avec un couteau

– Le 18 avril, à Villeneuve-la-Garenne : un motard est gravement blessé après avoir percuté une portière ouverte d’un coup par un policier sur la trajectoire du la moto

– 22 avril, à Limoges, un homme reçoit un tir de LBD a bout portant avant d’être tabassé au sol pour non respect du confinement

– 24 avril : à Toulouse, un homme est tabassé à coups de muselière et arrêté

– Le 25 avril à l’Ile-Saint-Denis, des policiers sont filmés en train d’arrêter un homme en disant : « un bicot ça nage pas ». Des bruits de coups et de rire sont enregistrés.

– Le 27 avril : un jeune de 14 ans meurt lors d’une course poursuite avec la police

– Le 28 avril à Albi : un homme meurt au commissariat

– 30 avril à Saint-Denis : un homme meurt au commissariat

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Source :

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-un-trentenaire-decede-au-commissariat-apres-son-interpellation-pour-ivresse-03-05-2020-8309988.php