Quatre articles à notre connaissance :
Ouest France
France Bleu
Le Télégramme
Profession Gendarme
Nous n’étions qu’ “une trentaine de manifestants” pour Le Télégramme. France Bleu annonce le vrai nombre : “Le dépôt a été bloqué par une cinquantaine de manifestants opposés à la réforme des retraites dès 5h30.” Ouest France, sans doute n’en savant foutrement rien, ne se mouille pas pour un sou et évoque évasivement « des manifestants », fichtre, on ne saura donc jamais combien ils étaient !
France Bleu dit pourquoi ces manifestants étaient là : parce qu’ils sont « opposés à la réforme des retraites ». Pour Ouest France « Cette action s’inscrit dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites. ». Ça c’est de la contextualisation ! Le Télégramme, lui, parle juste de manifestants faisant un blocage sans jamais spécifier pourquoi, dans quel contexte. A les lire on a l’impression que ces fameux manifestants bloquent ce foutu dépôt de bus sans trop de raison, juste pour le plaisir de bloquer ou parce qu’ils ne savaient pas quoi foutre…
Le Télégramme, qui n’en est pas à une connerie prête annonce : “Sur place, la police a réussi à les faire partir.” (en parlant des manifestants). Toute personne étant ce jour-là sur place sait bien évidemment que les manifestants ont décidé d’un commun accord de lever le blocage, que la police n’y est donc pour rien. Ouest France annonce lui sans rentrer dans le détail : « Le blocage a été levé vers 8 h 30. ». Quant-à France Bleu : « A 8h20, le dépôt était « en cours de libération » relate Bibus » et plus haut : «Des feux ont été allumés aux entrées. Des discussions ont eu lieu avec la police. ». Sous-entendent-ils quelque chose ?
Quant-au blog Profession Gendarme, il reprend intégralement l’article du Télégramme. Peut-être lui, saura t-il comment la police a réussi à nous faire partir ?
Trois des quatre articles mentionnent le fait que les chauffeurs de Bibus sont majoritairement syndiqués à la CFDT et n’étaient pas en grève ce jour-là. C’est Ouest France qui ici manque à égratigner un tant soi peu le syndicat réformiste ou plutôt, n’ayons pas peur des mots, social-traître !
Quoi qu’il arrive, on sent que l’on peut avoir foi dans notre Presse locale et que nous avons affaire là à de véritables reporters de terrain, que dis-je, des journalistes d’investigation !
Ahou, voilà qui est dit !
[…] des faits comme à Brest lors de l’intrusion de la police à la Bibliothèque Universitaire et du blocage du dépôt de bus lors du mouvement contre la destruction du système de retraites ! Les Gilets Jaunes comme le mouvement contre la réforme des retraites n’ont pas suffisamment […]
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