Lors de la journée de mobilisation du 10 décembre, des manifestant-e-s, pourchassé-e-s par la police suite à une action pacifiste de blocage
économique et de filtrage, se sont réfugié-e-s au sein de la BU de la
Faculté V. Ségalen.
A la suite de quoi, les policiers y ont pénétré en tenue d’intervention dans le but de continuer leur traque aux manifestant-e-s, créant la panique pour le personnel et les étudiant-e-s présent-e-s pour réviser en période d’examens. Il est à noter que la pénétration de forces de police au sein d’un établissement universitaire est totalement illégale depuis 800 ans.
« Cher-e-s Collègues,
J’ai appris avec une vive émotion l’intervention policière musclée qui a
eu lieu ce matin dans le hall de la BU Lettres de Brest.
Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde sympathie à l’égard des
personnels et usagers de la BU, particulièrement choqués par cette
intervention.
J’ai immédiatement saisi M. le Sous-Préfet de Brest pour lui demander
des explications afin de faire la lumière sur ces faits qui ne
correspondent pas à des usages remontant à presque 800 ans. Ceux-ci
prévoient qu’en dehors de situations d’urgence absolue, les forces de
l’ordre ne peuvent intervenir sur un site universitaire que sur
réquisition du président. Le maintien de l’ordre universitaire est une
lourde responsabilité, mais je tiens, sous le contrôle de la loi et de
nos instances, à l’exercer pleinement, et à garantir ainsi le plein
exercice des libertés académiques.
Bien à vous,
Matthieu Gallou
Président de l’UBO »
Ici un article relatant notamment la version préfectorale mensongère
à bien des égards. Aucun manifestant n’était bien évidemment muni
d’une barre de fer comme il y est dit :
Ici la vraie version des faits :
https://brest.mediaslibres.org/spip.php?article1565=
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